Rencontre avec dix femmes entrepreneuses devenues des références dans leur secteur d’activité.  (Photos: Guy Wolff/Maison Moderne)

Rencontre avec dix femmes entrepreneuses devenues des références dans leur secteur d’activité.  (Photos: Guy Wolff/Maison Moderne)

Au Luxembourg, les femmes entreprennent et s’imposent dans des secteurs très variés. Certaines deviennent même des actrices incontournables. Devant l’objectif, ces fondatrices passionnées posent dans leurs environnements de travail, tous aussi différents que leurs activités respectives.

Claudine Arend, A+T Architecture (Architecture)

Claudine Arend a centré la démarche de son cabinet sur l’impact sociétal et sur l’innovation. (Photo: Guy Wolff/Masion Moderne)

Claudine Arend a centré la démarche de son cabinet sur l’impact sociétal et sur l’innovation. (Photo: Guy Wolff/Masion Moderne)

Claudine Arend fonde A+T Architecture en 2003 et le bureau obtient dès 2004 une mention au Prix d’architecture. Animée par la passion et la curiosité, la fondatrice défend la complémentarité des genres dans la gestion et insiste sur l’importance de «rester fidèle à sa propre vérité». Sa démarche, centrée sur l’impact sociétal et l’innovation, lui permet de «faire bouger les choses». Elle aspire à «participer activement au façonnement de l’avenir sociétal avec des projets innovants et inspirants». 

Fanny Bervard, Romantico Romantico (Mode et accessoires)

Fanny Bervard a lancé sa marque de bijoux en 2019.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Fanny Bervard a lancé sa marque de bijoux en 2019.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Inspirée par d’anciennes perles de sa grand-mère, Fanny Bervard lance sa marque de bijoux Romantico Romantico en 2019. Ayant dû jongler avec maternité et entrepreneuriat, elle explique que cela «a tout changé» dans la gestion de son temps et de son travail. La fondatrice retient pour l’instant deux moments forts dans son parcours: lorsqu’elle a «représenté le Luxembourg lors de l’Exposition universelle de Dubaï» et «la publication dans le Vogue allemand qui a désigné Romantico Romantico comme marque favorite». 

Genna Elvin, Tadaweb (Technologie)

Genna Elvin est une pionnière de la scène technologique.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Genna Elvin est une pionnière de la scène technologique.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

En fondant Tadaweb, voulait «changer le statu quo» et devenir «une pionnière de la scène technologique en créant quelque chose qui n’avait jamais été vu auparavant». La jeune fondatrice n’était pourtant «pas issue d’un milieu», mais «j’étais ambitieuse et j’ai refusé de laisser mes différences être un handicap pour notre réussite». Constatant que «les opportunités sont nombreuses pour les femmes fondatrices», elle affirme qu’il «suffit d’avoir le courage et les moyens de les saisir». 

Isabelle Thill, Exhale Yoga Luxembourg (Bien-être)

Isabelle Thill a créé une communauté autour du yoga.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Isabelle Thill a créé une communauté autour du yoga.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

D’abord professeure de yoga indépendante, Isabelle Thill a créé son studio en 2008. Son objectif était de proposer un «environnement zen» à ses clients, mais aussi de «créer une communauté autour du yoga». Son mantra? «Be yourself», qui est aussi le slogan de Exhale Yoga. Aussi initiatrice de la Yoga Conference Luxembourg (YCL), la fondatrice déclare que «la pratique du yoga est plus importante que jamais pour garder un équilibre entre état de santé physique et mental».

Lola Valerius, Valerius Chocolatier (Chocolaterie)

Lola Valerius envisage d’ouvrir une deuxième boutique pour vendre ses créations chocolatées.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Lola Valerius envisage d’ouvrir une deuxième boutique pour vendre ses créations chocolatées.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Lola Valerius a créé son entreprise en 2020 et ouvert sa chocolaterie en 2021. Six personnes travaillent aujourd’hui pour la CEO et chef de production. La fondatrice constate que «nous vivons dans une société où certaines personnes peinent encore à accepter des femmes à des postes de direction». Ce qui ne l’a pas empêchée de dédier «un engagement total, où les heures de travail ne comptent pas», à son entreprise. Pour l’avenir, elle «envisage l’ouverture d’une deuxième boutique».

Stéphanie Jauquet, Um Plateau, Cocottes, La Baraque, G.A.N.G., Specto (Restauration)

Stéphanie Jauquet emploie 400 personnes dans ses différentes entreprises.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Stéphanie Jauquet emploie 400 personnes dans ses différentes entreprises.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Serial entrepreneuse depuis 2008, n’a «jamais estimé que le fait d’être une femme était un problème». «Nous avons exactement les mêmes atouts, qualités et compétences que les hommes pour faire tous les métiers que nous voulons.» Ses entreprises réunissant 400 employés, il lui faut «être une vraie cheffe d’orchestre pour gérer ses équipes et ce dans chaque épreuve». Ce qui ne l’empêche pas de vivre selon un principe simple: «Carpe diem.»

Marie-Christine Mariani, MCM Steel (Industrie sidérurgique)

Marie Christine Mariani aime les défis et compte bien développer encore son entreprise.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Marie Christine Mariani aime les défis et compte bien développer encore son entreprise.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Amatrice de défis, «créer mon entreprise dans un secteur très masculin a été un réel challenge» pour . La fondatrice avance avec deux devises en tête: «Agissez comme s’il était impossible d’échouer», de Winston Churchill, et «Seuls ceux qui osent s’accordent le droit de réussir», de Jacques Audiberti. Après la création d’un pôle de services en 2012 qui «a marqué un virage dans le développement de l’entreprise», elle souhaite «continuer à développer MCM, aussi bien la partie services et production que la partie commerciale».

Catherine Pogorzelski , DLA Piper Luxembourg (Cabinet d’avocats)

Catherine Pogorzelski a fondé DLA Piper.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Catherine Pogorzelski a fondé DLA Piper.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

En fondant DLA Piper Luxembourg, a fait le choix stratégique «de ne pas me lancer seule, mais plutôt de rechercher une synergie avec un partenaire doté d’une empreinte globale». Si les grands cabinets d’affaires internationaux sont majoritairement dirigés par des hommes, «être une femme dans ce rôle apporte des défis, mais aussi des opportunités uniques», estime la fondatrice. Pour elle, le projet qui incarne la progression de son cabinet est «le déménagement, le 31 mars 2024, vers notre nouveau siège sur la place de l’Étoile». 

Gosia Kramer, The Office (Immobilier commercial)

Gosia Kramer souhaite étendre son concept à d’autres secteurs.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Gosia Kramer souhaite étendre son concept à d’autres secteurs.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

a «toujours aimé travailler», mais «la seule chose que je n’appréciais pas était mon environnement et mes horaires». En 2016, elle crée donc un bureau pouvant être «un endroit accueillant pour tous». En tant que fondatrice, elle tient à favoriser «une atmosphère professionnelle qui mêle les énergies masculines et féminines». Un concept qu’elle souhaite étendre à d’autres secteurs, notamment celui du médical, «qui semble s’aligner sur mes valeurs globales et qui pourrait se prêter à la création d’espaces novateurs et avant-gardistes». 

Laure Goedert, Glow (Restauration)

Laure Goedert a lancé sa cantine healthy.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Laure Goedert a lancé sa cantine healthy.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

L’entrepreneuriat a « une longue histoire » dans la famille de Laure Goedert, et lorsqu’elle a trouvé l’endroit parfait pour accueillir sa cantine healthy, elle n’a pas hésité : « Je me suis dit que c’était maintenant ou jamais. » Avec Glow, elle a fait de son projet un vrai « style de vie », et en devenant fondatrice, elle a découvert qu’elle était « capable de beaucoup plus » que ce qu’elle avait imaginé. Au-delà de développer la marque Glow, Laure Goedert souhaite « guider et supporter d’autres jeunes femmes dans leur quête d’indépendance ». 

Cet article a été rédigé pour l’édition magazine de Paperjam paru le 28 février 2024. Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine. Il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.  Votre entreprise est membre du Paperjam+Delano Business Club? Vous pouvez demander un abonnement à votre nom. Dites-le-nous via