Le Bureau du citoyen pour le climat, composé de 100 personnes, doit aider à trouver des solutions à la crise climatique. (Photo: Romain Gamba/archives)

Le Bureau du citoyen pour le climat, composé de 100 personnes, doit aider à trouver des solutions à la crise climatique. (Photo: Romain Gamba/archives)

Plus d’un millier de personnes se sont inscrites pour faire partie d’un conseil sur le climat qui fera des propositions au gouvernement au sujet des politiques à adopter pour lutter contre la crise climatique.

Présenté pour la première fois par le Premier ministre, (DP), lors de son en octobre dernier, le Bureau du citoyen pour le climat se prépare à tenir sa première réunion samedi.

Le Premier ministre, ainsi que les ministres de l’Environnement  et de l’Énergie  (tous deux déi Gréng) avaient officiellement lancé , avec une date limite d’inscription le 19 janvier pour les citoyens et les travailleurs transfrontaliers.

«Au total, 1.126 personnes se sont inscrites, ce qui est un résultat vraiment formidable et impressionnant», a déclaré Tommy Klein de la société d’études de marché TNS Ilres dans un courriel adressé à Delano. La société était chargée de mettre sur pied le conseil.

«Une autre bonne nouvelle est que de nombreux profils différents se sont inscrits, de sorte que nous avons pu constituer un groupe représentatif», a déclaré M. Klein. Il s’agit de critères tels que l’âge, le sexe, la nationalité, le niveau d’éducation et la profession. Mais le conseil comprendra également «différents horizons d’opinion».

TNS Ilres a lancé le processus de recrutement par le biais d’une plateforme internet, mais a également fait appel à un échantillon aléatoire de la population afin de rendre le processus plus inclusif.

Le Bureau du citoyen pour le climat comprendra 100 membres âgés de 16 ans ou plus – 60 membres permanents et 40 suppléants – qui se réuniront pour des séances d’information, des séances plénières et des ateliers. Environ 15 à 18 réunions sont prévues, en présentiel ou par voie numérique. Les membres seront rémunérés pour leur participation à hauteur de 125€ par session. La première réunion est prévue pour le 29 janvier.

Des experts et des scientifiques soutiendront le Bureau, qui doit formuler des propositions sur la manière de lutter contre la crise climatique. Le Luxembourg s’est engagé à réduire ses émissions de 55% d’ici à 2030 et à atteindre la neutralité carbone au milieu du siècle. Il a inscrit ces objectifs dans la loi et, dans le cadre des règles de l’UE, a adopté un plan national pour le climat et l’énergie (PNCE), qui définit des stratégies pour y parvenir.

Les résultats des travaux du Bureau seront débattus à la Chambre et feront partie d’une révision des actions prévues en 2023. Le Bureau du citoyen pour le climat devrait livrer ses premiers résultats avant l’été.

Cette année, le Luxembourg devrait consacrer 765 millions d’euros à la politique climatique et environnementale. Ce montant devrait atteindre 975 millions d’euros d’ici 2024, soit un quasi-doublement par rapport à 2019, année où le gouvernement a prévu de consacrer 445 millions d’euros aux dépenses climatiques.

Cet article a été écrit pour , traduit et édité pour Paperjam.