Pierre Gramegna a fait voter un ultime budget annuel, avant son prochain départ du gouvernement. (Photo: Chambre des députés/Flickr)

Pierre Gramegna a fait voter un ultime budget annuel, avant son prochain départ du gouvernement. (Photo: Chambre des députés/Flickr)

Comme attendu, le budget pour l’année 2022 a été adopté ce jeudi 16 décembre, majorité contre opposition. Aucune des motions déposées lors de la séance de mercredi n’a été acceptée. 

Après sa présentation ce mercredi par le ministre des Finances, (DP), et les débats qui avaient suivi dans la foulée entre députés de la majorité et de l’opposition, le budget 2022 a été voté ce jeudi. Et ce après que la Chambre des députés a respecté une minute de silence en soutien au personnel soignant et mis en avant la campagne #YesWeCare/#ImpfeWierkt qui tend à attirer l’attention sur les conséquences de la pandémie sur le secteur des soins et la vie privée. 

Mais cette belle union politique n’a pas duré puisque dans la foulée, les deux projets de loi qui composent le budget (le premier pour l’exercice 2022, le deuxième concernant le budget pluriannuel pour la période 2021-2025) ont été adoptés majorité (DP, LSAP et déi Gréng) contre opposition (CSV, ADR, déi Lénk et Pirates).

Comme attendu aussi, l’ensemble des douze motions qui avaient été déposées à la Chambre lors de la séance de mercredi ont, elles, été rejetées.  

Pour rappel, huit provenaient de l’ADR. Cela allait de «l’adaptation réaliste du coût du logement et de l’énergie à l’indexation» au «renoncement à de nouvelles dettes et remboursement en capital des dettes existantes» en passant par «l’organisation d'une table ronde afin de garantir un système de pension et de sécurité sociale qui perdure dans le temps» ou «la création d’un fonds de compensation pour le financement de dommages causés par des catastrophes naturelles».

Les Pirates, eux, en avaient déposé trois ( «l’attribution automatique et revalorisation du crédit d’impôt monoparental», «la création d’un fonds spécial dédié au financement des dommages occasionnés par les catastrophes naturelles» et «l’abolition de certains fonds spéciaux»).

Enfin, déi Lénk avait proposé via  (déi Lénk) «un plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale».