Les dispositifs médicaux révolutionnaires de CorWave sont le premier projet européen à recevoir 15 millions d’une Union européenne investisseuse. (Photo: Shutterstock)

Les dispositifs médicaux révolutionnaires de CorWave sont le premier projet européen à recevoir 15 millions d’une Union européenne investisseuse. (Photo: Shutterstock)

Pour la première fois, la Commission européenne a indiqué avoir investi 178 millions d’euros en equity dans 42 start-up européennes. Une bonne nouvelle, même si Bruxelles refuse de donner la liste des start-up… et qu’il n’y figure aucune start-up luxembourgeoise.

Dans une version moderne du verre à moitié vide ou à moitié plein, selon qui le regarde, de la Commission européenne. Cette semaine, pour la première fois, Bruxelles a annoncé avoir financé en equity (participations ou actions, ndlr) 42 start-up pour un montant de 178 millions d’euros au total.

Pour des tickets allant de 500.000 euros à 15 millions d’euros, financés par le Fonds du conseil européen de l’innovation, l’UE a pris autant de participations de 10% à 15% dans ces start-up, qui développent des technologies de rupture.

Son communiqué de presse n’en révèle que six, les autres ont souhaité que l’UE ne communique par sur leur nom, ce qui peut se comprendre d’un point de vue «business», mais pas puisqu’il s’agit d’argent public.

Interrogée, la porte-parole de la commissaire à l’Innovation, à la Recherche, à la Culture, à l’Éducation et à la Jeunesse, Mariya Gabriel, confirme cette position. 

117 autres entreprises innovantes ont aussi entamé des discussions pour bénéficier de ce genre de soutien, qui se substitue au financement privé cher à la Silicon Valley.

Selon une source de Paperjam, aucune start-up luxembourgeoise n’est concernée par ce financement d’un nouveau genre pour l’Union européenne: la totalité des 159 start-up figurent .

CorWave, premier bénéficiaire

La française  est le premier bénéficiaire d’un investissement direct en fonds propres (15 millions d’euros), qui a permis de réunir 20 autres millions d’euros, pour mettre sur le marché et développer sa solution médicale innovante, un «dispositif d’assistance ventriculaire gauche» (DAVG), qui améliorera considérablement la vie des personnes atteintes d’insuffisance cardiaque sévère, en réduisant de moitié les complications graves et la nécessité d’une réhospitalisation, tout en améliorant nettement leur qualité de vie. 

(Pays-Bas): une entreprise internationale de satellites et de communication, qui fournit une connectivité mondiale et abordable pour l’internet des objets.

 (France): une entreprise d’aéronefs solaires, qui conçoit des drones autonomes en énergie, pouvant fonctionner sans aucune intervention humaine.

 (Irlande): une entreprise technologique qui fournit des évaluations automatisées de biens immobiliers, en exploitant des données ouvertes de haute qualité et des modèles d’apprentissage automatique.

(Islande): une entreprise pharmaceutique qui développe un portefeuille exclusif de médicaments pour traiter le fléau mondial que représentent les maladies respiratoires chroniques.