Boris Johnson joue la pression pour finaliser rapidement les négociations autour du Brexit. (Photo: Shutterstock)

Boris Johnson joue la pression pour finaliser rapidement les négociations autour du Brexit. (Photo: Shutterstock)

La huitième séance de pourparlers entre les autorités européennes et britanniques s’ouvre ce mardi dans une ambiance tendue. Londres met la pression pour trouver un accord d’ici au 15 octobre. Bruxelles en appelle au respect des engagements.

La crise du Covid-19 n’aura pas eu raison de certains ressorts sur la scène politique. Les négociations portant sur les modalités des futures relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, , restent en effet compliquées et marquées par des sorties par voie de presse et sur les réseaux sociaux.


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En apparence, du moins, l’ouverture d’une huitième séance de pourparlers entre autorités britanniques et européennes s’avère délicate depuis que Boris Johnson a mis la pression, lundi, pour trouver un accord avant le 15 octobre. Selon la presse britannique, le Premier ministre menacerait de ne pas appliquer le traité de sortie de l’UE en cas d’échec. Et de mettre en place une nouvelle législation.

Une sortie qui a fait réagir la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur Twitter. Elle demande que ce traité soit respecté en vertu du droit international et fait confiance au gouvernement britannique pour implémenter l’accord.

L’appel à la raison de Mme von der Leyen sera-t-il entendu? Les deux parties ont jusqu’au 31 décembre pour trouver un terrain d’entente, date à laquelle la réglementation européenne ne s’appliquera plus pour le Royaume-Uni. Qui deviendra un «pays tiers» pour l’UE, si aucun accord n’est trouvé.