Le temps continue de s’écouler, mais la perspective d’un Brexit au 31 octobre s’éloigne avec le refus des députés britanniques d’examiner le deal dans l’urgence. (Photo: Shutterstock)

Le temps continue de s’écouler, mais la perspective d’un Brexit au 31 octobre s’éloigne avec le refus des députés britanniques d’examiner le deal dans l’urgence. (Photo: Shutterstock)

La probabilité que le Brexit ait effectivement lieu le 31 octobre s’est réduite comme peau de chagrin, mardi soir, quand les députés britanniques ont refusé à leur Premier ministre d’examiner le deal avec l’Union européenne en accéléré.

À Londres, rien n’est jamais moins sûr que ce que l’on pensait la veille! Mardi soir, les députés britanniques ont refusé à leur Premier ministre, Boris Johnson, d’examiner le «deal» conclu avec l’Union européenne «en accéléré». Autrement dit, en deux jours, jusqu’à jeudi soir.

Le texte est un pavé de 110 pages d’une importance capitale pour le Royaume-Uni.

Du coup, le chef du gouvernement a décrété une «pause» dans le processus de ratification de ce texte qui fixe une partie des relations du Royaume-Uni avec l’Union européenne après le 31 octobre.

La date, choisie un peu par hasard en avril, à cheval entre ce que voulait Theresa May – fin juin 2019 – et ce que souhaitait le président du Conseil de l’Union européenne, Donald Tusk – début 2020 –, paraît donc de plus en plus improbable à tenir.

Mais pour la première fois depuis le référendum de 2016, les députés britanniques ont voté en faveur d’un accord de sortie de l’Union européenne. Avec 329 voix en faveur de cet accord contre 299 voix contre, une victoire pour le Premier ministre.

Sans s’énerver, M. Tusk a invité les chefs d’État et de gouvernement à marquer par écrit leur accord à la demande britannique de reporter le Brexit – demande envoyée par le 10 Downing Street, mais pas signée par Boris Johnson.