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 Crédit Photo: AXA Luxembourg

Devenu un pôle financier très attractif, le Luxembourg attire des salariés au profil international, notamment dans les secteurs de la finance ou des nouvelles technologies. 

Pour Mélanie, cette Française de 36 ans arrivée au Luxembourg il y a 6 ans, le choix de la colocation n’était pas seulement économique: «J’arrivais de Berlin et ça me semblait plus facile pour rencontrer des gens rapidement.»

La colocation face aux loyers chers

En 2012, Mélanie se souvient qu’elle avait loué sa chambre «pour 500 euros tout compris, mais les prix ont bien changé» avoue-t-elle.

«Une coloc à Luxembourg City, c’est entre 700 et 1000 euros», estime Roberto. Ce jeune Portugais vient d’emménager à Belair, un quartier très en vogue de la capitale luxembourgeoise aux côtés de Strassen, Bertrange, Cessange et Mamer.

Comment chercher?

Pour leurs recherches, Juan et Roberto ont préféré les réseaux sociaux aux traditionnelles agences immobilières et se sont tournés vers les forums d’expatriés tels qu’Internations ou des groupes Facebook consacrés aux expat’. 

Consultez bien sûr les sites spécialisés tels qu’Appartager.luFurnished.lu ou Justlanded.com.

Pensez aussi à regarder les petites annonces publiées dans les journaux luxembourgeois comme l’Essentiel ou le Wort. 

La vigilance est de mise

«Dans ma première colocation au centre-ville, je n’avais pas de contrat et le propriétaire ne m’a pas rendu ma caution», s’offusque Juan. Roberto, quant à lui, recommande de faire attention au coût final de la location «qui n’inclue pas toujours les charges». Enfin, veillez aussi aux pièces qui vous seront accessibles car la pression locative pousse certains à optimiser l’espace, ajoute Mélanie. «J’ai visité des maisons où toutes les pièces étaient devenues des chambres. Il n’y avait pas de pièces communes. Sauf une cuisine à se partager à 12!»

Colocation & autres dérivés

La colocation entre générations

Un autre modèle est en voie de développement au Grand-Duché: la colocation intergénérationnelle, portée par l’association Cohabit’Age. Le principe? Un jeune et une personne âgée vivent sous le même toit. Le jeune colocataire peut choisir la gratuité du logement en échange de son engagement à rester présent certains jours dans le foyer pour aider la personne âgée. Il peut aussi préférer payer un loyer de 300 à 400 euros par mois, sans autre forme d’engagement. 

Et l’assurance?

Dans une colocation, il est important de vérifier que les parties communes et les chambres sont bien assurées par le propriétaire. Si ce n’est pas le cas, le propriétaire peut demander au locataire de souscrire une assurance responsabilité civile. Elle coûte entre 50 et 70€ par an et permet d’éviter bien des problèmes. Le propriétaire peut également exiger une assurance «risques locatifs» qui couvre l’incendie, le vol ou le dégât des eaux, si elle n’est pas prévue dans les charges.