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 (Photo: Banque de Luxembourg)

Le jeudi 22 janvier 2015 restera dans les annales de l’histoire financière. Ce jour-là, la Banque centrale européenne (BCE) a pris une décision inédite, celle de lancer un programme d’achat substantiel d’emprunts d’État: le fameux «assouplissement quantitatif» ou «quantitative easing (QE)» dans le jargon des financiers.

Les conséquences ont été immédiates: les taux d’intérêt, qui évoluent en sens inverse du cours des obligations, ont reflué à des niveaux proches de zéro.

Les rendements de certains bons du Trésor, notamment allemands et français, sont même devenus négatifs. Ce qui signifie que les souscripteurs de ces instruments de dette publique doivent payer, au lieu de percevoir des intérêts!

Cette décision historique s’inscrit en fait dans le nouvel environnement monétaire et économique mondial. Suite à la crise de 2007-2008, presque toutes les banques centrales ont procédé à des injections massives de liquidités après avoir ramené leurs taux directeurs à 0%.

Comment valoriser son patrimoine?

Si cette politique a vocation à relancer l’activité, elle complique la vie des épargnants. Comment trouver des placements rémunérateurs dans un tel contexte?

Comptes épargne et dépôts à terme ne servent plus que des rendements microscopiques. Les investisseurs, qui s’aventurent encore sur le marché obligataire, encourent des pertes en capital importantes en cas de remontée des taux d’intérêt à long terme dans le cas où ils devront se séparer de leurs titres avant l’échéance de remboursement.

Il ne reste donc plus que les actions. Mais, là encore, gare aux déconvenues. Car si les performances boursières sont au rendez-vous depuis plusieurs années, les investisseurs gardent encore un souvenir douloureux de 2008. Et la hausse des principaux indices depuis le début 2015 a de quoi donner le vertige.

Des fonds diversifiés

Dans l’environnement actuel, la Banque de Luxembourg privilégie des fonds diversifiés, présentant des niveaux de risque et de rendement adaptés au profil des investisseurs. Ils sont constitués d’actions ou d’obligations de qualité et peuvent ajuster de façon dynamique leur allocation d’actifs à la situation des marchés.

Certains fonds permettent par exemple d’obtenir un rendement supérieur au marché monétaire sans perdre les avantages d’un placement défensif. C’est le cas de plusieurs fonds de la Banque de Luxembourg, dont le BL-Fund Selection 0-50, qui a produit un rendement honorable de 6,7 % en 2014. Comme son nom l’indique, ce fonds limite son exposition aux actions à 50 %. Et en moyenne le poids des actions n’excède pas le quart du portefeuille.

Ce fonds peut donc constituer le cœur d’une gestion patrimoniale défensive. Il peut aussi être une porte d’entrée intéressante vers l’univers de la Bourse pour les épargnants les plus prudents.

Comment investir en 2015?

Les fonds d'investissement Banque de Luxembourg

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