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 (Photo: OneLife)

Un ordre de jour bien chargé pour la première édition du RegTech Summit qui a réuni le 12 octobre plus de 200 professionnels de la Fintech mondiale. 

OneLife est intervenue sur différents sujets touchant le secteur de l’assurance-vie au Luxembourg.  Des sujets qui font désormais partie intégrante de sa transformation digitale lancée en 2015.

Premier sujet abordé, le RGPD (le Règlement Général sur la Protection des Données - General Data Protection Regulation).

Eric Lippert, COO OneLife, pense que le Luxembourg est en bonne voie car il bénéficie d’un avantage certain par rapport à d’autres pays européens, notamment grâce aux lois relatives à la protection des données à caractère personnel en vigueur dans les secteurs de la banque et de l’assurance et grâce à des autorités telles que la CSSF et la CNPD. “La protection des données est un sujet sur lequel nous travaillons depuis plusieurs années” a-t-il ajouté.

Il a expliqué que le RGPD offrait également de nouvelles opportunités pour les compagnies d’assurance-vie puisque ces dernières vont pouvoir reprendre le contrôle de leur conformité, tisser, avec leurs clients, des liens plus forts qui reposeront sur la confiance, améliorer la qualité de leurs données et renforcer leur image.

Ensuite, sur les thématiques de l’innovation et des investissements dans le domaine des InsurTechs, Marc Stevens, CEO OneLife, a pris part à une discussion lors d’une table ronde qui réunissait ses homologues luxembourgeois.  La session était modérée par Geoffroy Gailly, partner chez KPMG, qui s’est tout d’abord attardé sur le retour sur investissement dans le domaine des InsurTechs. "Quels sont les montants qui ont été investis ? Comment mesurez-vous le ROI ?" s’est interrogé M. Gailly.

Pour Marc Stevens, mesurer le ROI end-to-end est tout simplement impossible : "Il est préférable de définir un champ d’application, et de s’intéresser à certains process". Le CEO de OneLife a par la suite partagé plusieurs exemples avec les participants : l’utilisation de robots pour l’e-mail management, avec un investissement de deux jours, pour gagner 20 jours-homme par année, et également la prospection sur les réseaux sociaux et notamment LinkedIn. Comme dit Marc Stevens: "Spending is easy, Smart spending is way more difficult".

Au final, la thématique KYC/ AML a été abordée. OneLife a partagé sa collaboration avec la startup KYCTech sur la base d’un “One click, One KYC report”.

La technologie améliore l’efficacité en matière de conformité. Elle simplifie les tâches administratives et permet aux salariés de travailler sur des projets collectifs à forte valeur ajoutée” a expliqué Luc Maquil, cofondateur de KYC Tech.

Milenko Keserovic, Compliance Manager OneLife, a ensuite pris la parole: “De nombreuses tâches KYC sont à l’heure actuelle réalisées manuellement. KYC Tech dispose d’une solution entièrement automatisée: lorsque nous enregistrons un client dans la base de données, le système envoie directement une requête à la plate-forme et les résultats reviennent en quelques secondes!” continue-t-il.

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