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 (Photo: Sigma Conso Luxembourg)

Vous devez sélectionner votre futur logiciel de consolidation. Vous avez une idée claire des fonctionnalités que vous en attendez, du périmètre de votre groupe, des informations que vous souhaitez produire…

En revanche, vous hésitez encore quant au mode d’acquisition: PaaS, SaaS, ou achat traditionnel de licence.

Par ailleurs, vous entendrez vos fournisseurs potentiels vous parler également de «full web», de cloud, etc.

Que recouvrent ces notions et comment faire le meilleur choix?

Voici quelques explications qui devraient vous aider à y voir plus clair.

Le logiciel de consolidation en PaaS

Le PaaS (pour «platform as a service») vous évite d’acquérir l’infrastructure (serveur, etc.) nécessaire pour héberger votre application de consolidation.

Votre fournisseur d’application vous proposera sous la forme d’un abonnement les services d’hébergement, vous libérant ainsi des préoccupations liées à la maintenance informatique des serveurs et applications associées. Le service inclut ainsi les serveurs, les procédures de sauvegardes récurrentes et la maintenance informatique. Il s’agit d’une certaine forme d’externalisation de services informatiques.

Mais en achetant la licence du logiciel, vous payez une maintenance annuelle (pour bénéficier du support et des évolutions) et vous êtes responsable a priori des montées de version du logiciel et de vos données.

Enfin, l’accès à votre application de consolidation se faisant via le web, à partir du moment où vous avez un accès à internet, vous accédez à votre logiciel et à vos données partout dans le monde, depuis votre tablette, smartphone, et évidemment PC.

Le logiciel de consolidation en SaaS

Le SaaS (pour «software as a service») est le mode d’acquisition le plus léger: vous payez un abonnement (annuel ou mensuel) pour bénéficier à la fois du logiciel, de la maintenance et de l’hébergement complet. L’éditeur est responsable de l’infrastructure d’hébergement et de sa gestion (serveurs et systèmes d’exploitation, les bases de données…), des aspects de sécurité, des montées de versions du logiciel, de sa maintenance, de la gestion des sauvegardes techniques. Il est d’usage que l’éditeur sous-traite cet hébergement à un fournisseur spécialisé qui peut offrir toutes les garanties à la fois techniques et de sécurité. 

Vous bénéficiez aussi d’un déploiement du logiciel beaucoup plus rapide, avec l’assurance d’utiliser toujours la dernière version de l’application, pour vous mais aussi pour les utilisateurs finaux dans votre groupe.

À nouveau, l’accès à votre application de consolidation se faisant par le web, à partir du moment où vous avez un accès à internet, vous accédez à votre logiciel et à vos données partout dans le monde, depuis votre tablette, smartphone, et évidemment PC.

Le logiciel de consolidation «on premise»

C’est le mode d’acquisition traditionnel: vous achetez la licence du logiciel, lequel est implémenté sur vos propres serveurs.

Est-il possible pour vos utilisateurs d’accéder au logiciel de consolidation par le web, si vous avez opté pour une installation «on premise»?

La réponse sera oui, si votre éditeur a opté pour une technologie «full web», ce qui a été l’option retenue par Sigma Conso.

Comment choisir entre le SaaS, le PaaS et une licence classique?

Ce qui est clé et qui guidera naturellement votre choix, c’est l’organisation interne de votre groupe, sa culture et la présence d’un service informatique.

Ainsi, certains de nos clients ont comme politique le «on premise»: toutes leurs applications sont installées, hébergées chez eux.

D’autres sont déjà bien engagés dans un processus de transformation numérique ou y font leurs premiers pas et commencent à externaliser leurs applications dans le cloud.

  • Si votre groupe bénéficie d’une équipe IT, de serveurs, et si vous souhaitez avoir le logiciel et les données chez vous, l’option «on premise» est sans doute l’option le plus souvent retenue.
  • Si vous ne souhaitez pas engager de frais dans l’acquisition de capacité serveurs, de logiciels systèmes, de sécurité informatique et de procédures de sauvegarde, l’option PaaS est intéressante.
  • Si la culture de votre société confère une totale indépendance aux directions métier, le SaaS est tout indiqué: vous bénéficierez ainsi de plus de rapidité dans la mise en œuvre et la maintenance de votre application. Le SaaS ou le PaaS permettent également à nos consultants d’intervenir sans délai si une intervention technique est requise. En mode licence, les consultants doivent se déplacer ou demander un accès temporaire aux serveurs pour une intervention technique: cela prend plus de temps et est peut être plus coûteux.
  • Au plan financier le mode d’acquisition a un impact très différent s’il s’agit d’acquérir une licence ‘up front’ ou d’opter pour un abonnement sur une base annuelle ou mensuelle qui lisse l’investissement sur plusieurs années et permet de budgétiser plus facilement les frais en coûts récurrents d’exploitation. 

Et pour finir, qu'est-ce que le cloud et le full web?

La notion de cloud computing couvre toutes les technologies permettant d’exploiter des services informatiques via l’internet. Le cloud recouvre donc les notions de SaaS et de PaaS.

Quant à la technologie full web, il s’agit d’un choix technologique retenu pour développer des applications de manière à les rendre nativement compatibles avec le cloud computing.

En optant pour une application full web, vous bénéficiez directement de tous les avantages du cloud computing: déploiement rapide, compatibilité avec tous les systèmes d’exploitation (Mac, Linux, etc), aucune installation sur les postes des utilisateurs, accès instantané via un navigateur internet, mobilité totale à partir de tout équipement permettant un accès à internet: tablette, smartphone, laptop, etc.

Des applications qui ne sont pas nativement full web peuvent vous être proposées de manière virtuelle via le web, mais cela nécessite l’utilisation d’applications supplémentaires permettant cette virtualisation (Citrix, etc.), avec des coûts supérieurs et une performance en général moindre.

Le sujet vous intéresse? Nous vous recommandons la lecture de cet article que nous avons publié sur ce blog: 6 raisons pour lesquelles le SaaS aide le consolideur à anticiper.