En 2018, la volatilité des marchés est de retour. Les performances sont ainsi plus contrastées que par le passé. Cependant, n’oublions pas que ces périodes de volatilité constituent de bons points d’entrée pour quiconque veut rentabiliser son investissement. À ce titre, la diversification demeure le mot-clé pour faire fructifier son capital à moyen/long terme.
L’offre de produits financiers est aujourd’hui pléthorique et l’investisseur a le choix entre différents supports en fonction de son aversion au risque, de sa connaissance des marchés ou du temps qu’il est prêt à y consacrer.
Les fonds de placement, par exemple, offrent une plus grande diversification pour une moindre prise de risque. Le gérant du fonds sélectionne et pondère lui-même les actifs susceptibles de croître plus vite que le marché. On parle de gestion active. Ainsi, il faut distinguer la diversification de l’empilage: sélectionner des gérants de qualité sur chaque classe d’actifs est important mais «empiler» des gérants de qualité sur une classe d’actifs unique n’apporte que peu de diversification.
Autre possibilité de placement: les «trackers» ou certificats indiciels. Ce sont des instruments qui répliquent la performance d’indices boursiers ou obligataires. On parle de gestion passive, ce type d’instrument réplique fidèlement les performances d’un marché de référence.
Pour les investisseurs plus aguerris, l’achat d’actions ou d’obligations en lignes directes peut s’envisager, à condition d’opter pour une large diversification géographique et sectorielle afin d’éviter les mauvaises surprises. La notion de portefeuille prend ici tout son sens il s’agit du fruit d’une construction réfléchie où chaque partie contribue à l’harmonie de l’ensemble.
L’allocation d’actifs est aussi la décision primordiale en termes d’impact sur la performance. Les marchés étant efficients, nous estimons qu’il serait destructeur de valeur de jouer uniquement sur des thèmes spécifiques. Les retournements de tendance peuvent être rapides et dévastateurs, sans oublier que ces types de fonds peuvent être perçus comme étant plus «volatils». Le cœur d’un portefeuille devrait donc être constitué de fonds géographiques dont l’allocation est diversifiée sans être trop éloignée du benchmark de référence.
Il existe aussi des fonds dits «satellites» pour diversifier ses investissements. Ils permettent d’optimiser l’allocation globale d’un portefeuille grâce à des thèmes tels que les obligations à haut rendement, les actions à dividende élevé, les mines d’or ou encore les financières dont les valorisations sont peu élevées.
Pour conclure, il est primordial d’investir ses capitaux au fur et à mesure plutôt qu’intégralement car le risque d’entrer sur les marchés au «mauvais moment» pourrait s’avérer préjudiciable sur leur rendement. La rapidité d’investissement pourra donc dépendre des opportunités de marché.
Pour en savoir plus, sur la diversification de vos investissements, rendez-vous sur ing.lu/privatebanking