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 (Photo: BioneXt Lab)

Avec application

La jeune société propose en effet depuis 3 mois l’application myLab(R), où le patient peut prendre facilement rendez-vous pour un prélèvement sur le lieu de son choix, où les équipes BioneXt Lab se déplacent gratuitement. Cette interface innovante et extrêmement mobile simplifie non seulement les démarches côté patient mais fluidifie également l’accès et le suivi du dossier pour les médecins et les réseaux de soins. Chaque résultat d’analyse est exploitable individuellement, sous forme de statistiques, de courbes d’évolution ou de graphique d’historique, ce qui change complètement la gestion du dossier médical pour le praticien. Les réseaux de soins disposent quant à eux d’une interface propre à leur métier où ils peuvent consulter l’ensemble des données du patient à prendre en charge.

Autre fonctionnalité pionnière en son domaine: la prescription digitale. Le médecin peut générer une ordonnance dématérialisée à son patient, que les établissements liés à BioneXt Lab exploitent directement.

Disponible sur desktop et smartphone (IOS et Android), l’application myLab(R) est gratuite, multilingue et compatible avec le DSP (dossier de soins partagé) de l’agence E-santé et du Ministère de la Santé dont elle est d’ailleurs complémentaire.

  

 

Avec des partenaires

L’autre pilier du modèle BioneXt Lab, c’est la dimension collaborative. Dr. Jean-Luc Dourson, son fondateur, souhaitait à la création de l’entreprise développer la complémentarité des moyens, des services et des hommes pour dépasser les intérêts propres et aboutir à une synergie des expertises.

«Il y a au niveau du Grand-Duché et de la grande région des compétences que l’on peut mettre en commun pour améliorer les services à destination des patients et des médecins»,

déclarait-il récemment.

Cette volonté de proximité passe par des partenariats de différents types: public/privé comme ce fut le cas avec le CHEM (Centre Hospitalier Emile Mayrisch), pour la prise en charge de leur activité de laboratoire ambulatoire. Pour le patient, le bénéfice est alors évident: il n’y a qu’une seule équipe thérapeutique car il y a une continuité entre les services. Le patient est suivi, de sa prise en charge à son domicile jusqu’à l’hôpital, puis vers son domicile lorsqu’il rentre chez lui.

Mais le partenariat peut aussi se faire entre deux entités privées comme avec le laboratoire Forges du Sud qui utilise aujourd’hui les moyens et services mis à disposition par BioneXt Lab au niveau analytique, informatique et communication. Les moyens sont donc mutualisés sans pour autant que le nom BioneXt Lab apparaisse.

De ce fait, on pourrait très bien imaginer le modèle BioneXt Lab sous forme de franchise: des structures indépendantes s’aidant mutuellement, sans qu’il n’y ait nécessairement de lien au niveau du capital. Plus qu’un transfert en sous-traitance, ces partenariats permettent en outre d’atteindre une masse critique suffisante et développer des outils et des services innovants s’appuyant sur les nouvelles technologies. 

 

www.bionext.lu