Cette nouvelle Vantage a été entièrement redessinée, totalement repensée par les designers et les ingénieurs d’Aston Martin. Elle incarne à elle seule parfaitement l’ère de modernité dans laquelle est entrée la marque britannique.

Plus compacte, plus ramassée que les autres véhicules de la gamme, son look est résolument sportif, en témoigne cet imposant diffuseur qui vient clore l’arrière du véhicule. Les optiques resserrés impriment un regard affûté à la face avant du véhicule. Un design qui plaît particulièrement à notre pilote d’essai qui loue la sportivité sans concession de ce modèle.

Sous le très long capot de la Vantage se cache un puissant V8 4 bi-turbo, d’une cylindrée de 4 litres. Le moteur en position centrale avant développant 510 chevaux a été positionné de façon à établir un équilibre des masses quasi parfait entre l’avant et l’arrière du véhicule.

À l’intérieur, c’est à nouveau la sportivité qui saute aux yeux. On est assis très bas dans le siège baquet. Les sensations à bord n’en seront que décuplées.

Comme le remarque Alain Berwick avec ravissement, les équipements électroniques n’ont pas encore envahi le cockpit de la Vantage. L’interface est moderne avec des compteurs numériques et un écran dédié à l’infotainment, mais il ne joue pas la carte du suréquipement high-tech.

Il en va de même pour l’habitacle qui jouit d’une très belle sellerie en cuir rouge surpiquée et de touches d’Alcantara et de carbone. Les matériaux et les finitions sont exemplaires mais ménagent cet esprit «racing» radical. Elle est anglaise mais ce n’est pas l’heure du thé.

Au programme, 3 modes de conduite : SportSport+ et Track, réservé à la piste. Démarrons.

 

C’est une excellente sportive, à la fois radicale et très élégante: tout l’ADN d’Aston Martin

Alain Berwick

Sur les petites routes sinueuses qui traversent les bois proches de Dommeldange, la Vantage semble clouée au sol. Malgré un sol humide et un rythme de conduite soutenu, l’adhérence est excellente et donne un sentiment de sécurité dans l’habitacle. Le train avant est précis et la direction très réactive. Même son de cloche concernant le freinage, puissant grâce à ses disques surdimensionnés.

Il faut dire que la Vantage ne rechigne pas devant une conduite sportive. Nerveuse, elle invite à se faire plaisir, comme s’il lui en fallait toujours plus. Son couple maximal est présent et disponible, quel que soit le rapport engagé. Les accélérations vous plaquent littéralement dans le siège.

Notre pilote du jour se régale du son du moteur, la sonorité du V8 est totalement enivrante. On coupe la musique et on baisse la fenêtre pour mieux apprécier le chant de cette Aston Martin, qui nous transporte alors dans un autre univers.