Wall Street s’est bien reprise, lundi, après l’annonce d’injection massive de liquidités par la Banque centrale chinoise face à la paralysie de l’économie chinoise. (Photo: Shutterstock)

Wall Street s’est bien reprise, lundi, après l’annonce d’injection massive de liquidités par la Banque centrale chinoise face à la paralysie de l’économie chinoise. (Photo: Shutterstock)

Après avoir enregistré la pire semaine depuis six mois, Wall Street a fini dans le vert, lundi, malgré les inquiétudes des bourses chinoises, pas tout à fait assurées par l’injection massive de liquidités de la Banque centrale chinoise.

L’électrocardiogramme semble plat. Le Dow Jones a fini à +0,51%, le Nasdaq à +0,00% et le CAC40 à +0,45%… mais les professionnels ont soufflé.

Malgré un nombre de victimes du coronavirus 2019-nCoV supérieur à celui des victimes du SRAS, les principales places boursières ont stabilisé leurs cours, lundi, après leur pire semaine depuis six mois.

Pourtant, les principales places boursières chinoises avaient entamé la nouvelle année – après la pause pour le Nouvel An chinois prolongée de trois jours – par une dégringolade de plus de 8%, avant de se reprendre sous l’effet de l’annonce d’injection massive de liquidités par la Banque centrale chinoise.

Elle a ainsi injecté plus de 156 milliards d’euros (1.200 milliards de yuans) pour contrer l’impact économique de l’épidémie, qui a déjà fait 361 décès en Chine, 17.500 contaminés et 60 millions de personnes en quarantaine.

En 2019, la croissance chinoise avait ralenti à 6,1%, son plus bas niveau depuis 30 ans.