Les bourses aux étudiants s’adaptent au coût de la vie, en hausse. (Photo: Nader Ghavami/Maison Moderne/Archives)

Les bourses aux étudiants s’adaptent au coût de la vie, en hausse. (Photo: Nader Ghavami/Maison Moderne/Archives)

Le ministère de l’Éducation nationale détaille la revalorisation des bourses aux étudiants face à l’inflation. Celle de base augmente de 92 euros et passe à 1.142 euros. Le gouvernement prévoit une enveloppe totale de 10 millions d’euros.

Le coût de la vie augmente pour les salariés, à qui le gouvernement promet un crédit d’impôt dès cet été, mais également pour les étudiants. Leurs bourses vont donc, elles aussi, être revalorisées, a annoncé le gouvernement à la suite des réunions du Comité de coordination tripartite. Il vient d’annoncer les détails, applicables pour l’année académique 2022/2023.

La bourse de base augmente de 92 euros pour passer à 1.142 euros. 52 euros sont dus aux indexations d’octobre 2021 et d’avril 2022 et 40 euros à l’enveloppe additionnelle.

La bourse de mobilité passe de 1.286 à 1.420 euros. 64 euros dus aux indexations, 70 euros à la nouvelle enveloppe.

La bourse sur critères sociaux, comprise entre 288 et 1.995 euros, augmente et ira de 352 euros (pour un étudiant faisant partie d’un ménage gagnant 4,5 fois le salaire social minimum) à 2.210 euros (lorsque le revenu du ménage ne dépasse pas le salaire social minimum).

Enfin, la bourse familiale augmente de 262 à 274 euros, uniquement en raison des indexations.

La majoration annuelle, qui peut être allouée à des étudiants se trouvant dans une situation grave et exceptionnelle et étant confrontés à des charges extraordinaires, sera de son côté doublée de 1.000 à 2.000 euros. Une autre majoration sera appliquée pour l’intégralité des frais d’inscription jusqu’à 3.800 euros par année académique. Jusqu’à présent, seuls les frais d’inscription dépassant un forfait de 100 euros et jusqu’à concurrence de 3.700 euros étaient pris en considération.

Ces mesures sont prises en collaboration avec l’Association des cercles d’étudiants luxembourgeois (Acel) qui se dit «satisfaite». Ces aides de l’État représentent une enveloppe financière additionnelle de 10 millions d’euros.