3.453 demandes de soutien financier de la part de l’État ont été refusées pour l’année scolaire 2018/2019. 1.428 pour des résidents, 2.025 pour des non-résidents. (Photo: Shutterstock)

3.453 demandes de soutien financier de la part de l’État ont été refusées pour l’année scolaire 2018/2019. 1.428 pour des résidents, 2.025 pour des non-résidents. (Photo: Shutterstock)

Les travaux parlementaires se poursuivent pour adapter la législation en matière d’aides au financement d’études supérieures, en particulier pour les non-résidents. 11.410 enfants de frontaliers en ont bénéficié durant l’année 2018/2019.

Jugée non conforme au droit communautaire , la législation luxembourgeoise en matière d’accès aux aides financières pour effectuer des études supérieures sera revue.

Une nécessité pour l’État, qui s’est vu à nouveau pointé du doigt quant à l’accession des enfants des frontaliers à ces bourses d’études. Les parents devaient en effet justifier d’une activité professionnelle au Luxembourg pendant cinq ans sur une période de sept ans précédant la demande d’aide.

Le ministre de l’Éducation nationale  (DP) était à la Chambre mercredi pour faire le point sur le projet de loi ad hoc avec les députés de la commission de l’éducation nationale, de l’enfance, de la jeunesse, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Le texte prévoit d’étendre la période de référence de sept à 10 ans avec un minimum de cinq ans d’activité au Luxembourg durant la période.

Deux nouvelles possibilités sont ajoutées, précise le site de la Chambre des députés:

- si un parent a travaillé 10 ans au moins au Luxembourg;

- si l’étudiant peut justifier de cinq ans de séjour ou d’inscription dans le système éducatif luxembourgeois (le parent doit travailler au Luxembourg au moment de la demande).

(DP) a été désigné rapporteur du projet de loi.

11.410 étudiants qui sont des enfants de frontaliers ont touché une aide financière pour l’année scolaire 2018-2019, toujours selon la Chambre. Sur 29.499 aides accordées au total.

3.453 demandes ont été recalées durant l’année scolaire précédente: 1.428 émanaient de résidents et 2.025 non-résidents.

Les motifs pour les refus sont divers, indique la Chambre: «dossiers incomplets, dépôt tardif, mais également résultats insuffisants dans la formation suivie, durée d’attribution trop longue, établissements d’enseignement non reconnus, ou encore cumul incompatible avec d’autres aides à l’étranger.»