Ceux qui trouvent des failles de sécurité dans un programme libre ou en open source pourront prétendre à une récompense.  (Photo: Shutterstock)

Ceux qui trouvent des failles de sécurité dans un programme libre ou en open source pourront prétendre à une récompense.  (Photo: Shutterstock)

Le bureau européen de l’open source (OSPO), institution de la Commission européenne, a débloqué 200.000 euros pour récompenser ceux qui pointeront des failles de sécurité critiques dans les logiciels libres et open source.

«C’est un réel plaisir de voir que la Commission européenne poursuit sa  avec des actions concrètes. La création de l’OSPO, qui est dirigée par des personnes très compétentes et passionnées, a été la première étape nécessaire pour ensuite évoluer vers d’autres programmes, comme ce bug bounty, qui fournira le soutien nécessaire à un écosystème open source qui est devenu le fondement de toutes les plateformes et tous les logiciels que nous utilisons», a commenté un Italien bien connu au Luxembourg où il vit et d’où il dirige ses deux sociétés Omnis Systems UK et Omnis Cloud, Paolo Vecchi, membre du conseil d’administration de The Document Foundation, qui a fait le lien avec le bureau européen de l’open source.

«La Document Foundation et notre communauté sont reconnaissantes de l’opportunité qui leur a été offerte de rendre LibreOffice encore plus sécurisé et prêt à devenir potentiellement la suite bureautique open source préférée également au sein des institutions européennes», a ajouté cet ardent défenseur de ces logiciels à l’évolution desquels tout un chacun peut participer, l’intérêt de l’évolution étant mesuré par la communauté.

L’OSPO a débloqué 200.000 euros pour récompenser ceux qui trouveront des failles de sécurité critiques dans des projets de logiciels libres comme LibreOffice ou Mastodon. Les primes iront de 250 à 5.000 euros, avec un bonus de 20% pour ceux qui y apportent un correctif.

De nombreux fournisseurs de logiciels, mais aussi de responsable de l’IT dans des sociétés privées ont recours au «bounty» pour tester leurs solutions ou leur organisation.

Les détails sur ce programme se trouvent .

Cet article est issu de la newsletter hebdomadaire Paperjam Trendin’, le rendez-vous pour suivre l’actualité de l’innovation et des nouvelles technologies. Vous pouvez vous y abonner