Bien connu pour ses vidéos virales avec ses robots qui courent ou font des saltos arrière, Boston Dynamics, anciennement propriété de Google Alphabet et désormais dans le giron du conglomérat japonais SoftBank, a annoncé la mise en production de SpotMini. Il s’agit du premier modèle de l’entreprise à atteindre une version commerciale.

Une première série de 100 exemplaires devrait sortir d’usine avant la fin de l’année. Le prix de vente n’a pas été précisé. Cette itération de SpotMini, présentée comme un patrouilleur, possède un revêtement et des composants plus résistants pour le protéger des chutes, des jeux de caméras avant, arrière et latéraux pour une vue à 360° et un bras stabilisé.

Le founder et CEO de Boston Dynamics, qui a dévoilé cette information lors de la conférence TechCrunch dédiée à la robotique, n’a pas caché ses ambitions: Marc Raibert souhaite en effet que SpotMini devienne «l’Android des robots», soit un écosystème où logiciels et applications pourraient être développés par des tiers afin d’enrichir les possibilités du robot. B.D. vise aussi la sortie commerciale de son robot à roues Handle Robot, destiné au marché de la logistique, domaine dans lequel la robotique devrait rapidement s’imposer, comme l’a récemment démontré le rachat de la start-up spécialisée Canvas Technology par Amazon.

Amazon et Google ont décidé de mettre fin au litige qui les opposait depuis 2015. Les deux mastodontes américains ont annoncé jeudi qu’ils redonneraient accès aux services de streaming de l’autre sur leurs devices vidéo respectifs: on devrait ainsi rapidement retrouver YouTube sur Fire TV d’Amazon et Amazon Prime Video sur Chromecast et Android TV de Google.

Cette nouvelle entente permettra aux deux entreprises de continuer à développer leurs bases utilisateurs, tout en se protégeant de rivaux de plus en plus nombreux et actifs sur le marché du streaming. Cette paix des braves n’empêche toutefois pas la compétition entre deux acteurs qui tentent d’effectuer des percées sur les marchés de l’autre: on sait que Google fait de nombreux efforts pour rattraper Amazon sur les services cloud et les assistants vocaux, tandis qu’Amazon ne cache plus ses ambitions en matière de publicité.

Selon le site spécialisé The Verge, Instagram envisagerait la possibilité de supprimer l’indication du nombre de likes sous les photos des internautes. Sous chaque post, apparaîtrait la seule mention «Aimé par X et d’autres», le nombre de likes n’étant accessible qu’à celui qui a posté la photo. Le réseau social semblerait vouloir améliorer la qualité de ses publications: «Nous souhaitons que vos abonnés se concentrent sur ce que vous partagez plutôt que sur le nombre de likes que vous obtenez», peut-on lire sur les captures partagées par la «code hunter» (chercheuse de code) Jane Manchun Wong, qui a trouvé trace de cette fonctionnalité non publiée.

Interrogé par The Verge à ce sujet, un porte-parole de l’entreprise a répondu: «Nous ne testons pas ceci pour le moment, mais nous cherchons toujours des moyens pour réduire la pression sur Instagram.» Si Instagram venait pourtant à déployer ce changement dans son interface, nul doute qu’il changerait drastiquement le paysage du social, dont le modèle est largement bâti sur la popularité.

  proposée par le .