«Boosteren». Même pour les non-Luxembourgeois, le mot de l’année retenu par le Centre pour la langue luxembourgeoise (Zenter fir dʼLëtzebuerger Sprooch), RTL et la radio 100,7, est directement compréhensible. Ou presque.
Au «booster», littéralement la dose de rappel du vaccin, booster en français (…), les organisateurs ont préféré retenir le verbe, «boosteren» pour «se faire piquer pour une dose de rappel».
Entre le 29 novembre et le 13 décembre, 459 propositions sont parvenues jusqu’au jury. À la deuxième place, ex æquo avec «CovidCheck» s’invite un mot issu de la scène du hip-hop, «sheesh», traduit par les organisateurs en «o mäi Gott», ou «mon dieu» pour nos amis francophones.
Au pied du podium figurent «Solidaritéit», qu’il ne doit pas être utile de traduire, et «Schwurbler/Schwurblerin», issu de l’allemand, pour désigner ceux qui parlent, qui parlent encore et qui parlent toujours de matières pour lesquelles ils n’ont aucune expertise – merci les réseaux sociaux.