Dix jours après avoir signé un accord avec ses homologues belge et néerlandais pour l’achat de sept drones militaires Integrator X-300 – dont le premier arrivera au Luxembourg l’an prochain et sera «offert» à l’Otan –, le ministre de la Défense, (déi Gréng), avait changé de casquette, en ce mardi matin, pour présenter les évolutions de la législation sur les drones.
Le ministre de la Mobilité et des Travaux publics a officialisé l’entrée en vigueur, depuis le 1er janvier, d’un nouveau règlement européen qui a deux dimensions opposées: l’une prévoit l’enregistrement des exploitants de drones et l’autre en affranchit les pilotes – probablement davantage de loisir –, à condition qu’ils respectent un certain nombre de règles.
Depuis 2018, l’Union européenne tente d’harmoniser les règles en Europe, mais elle ne pouvait s’occuper que des engins de plus de 150 kilos. Désormais, tous les drones et objets volants entreront dans ce nouveau dispositif.
Si les pilotes amateurs, ceux de la catégorie «Open», pourront plus facilement s’amuser avec leurs engins (de moins de 25 kilos), ils devront toutefois d’abord s’enregistrer pour une formation et réussir le test. La formation est dispensée par , à des dates à vérifier.
Les futurs pilotes sont aussi «invités» à vérifier où ils peuvent voler et où ils ne peuvent pas voler – comme au-dessus de l’aéroport ou du site militaire de Diekirch – à partir de geoportail.lu. Ils doivent aussi garder le contact visuel avec leur drone, ne pas voler à plus de 120 mètres de haut, ne pas survoler des gens, et être assurés. C’est la police qui est chargée de veiller au respect de ces règles. La totalité de celles-ci se trouve .
Les exploitants ou les drones de plus grande envergure sont soumis à des exigences spécifiques.
L’Union européenne s’attend à ce que 100.000 emplois soient créés dans les années à venir et l’utilisation de drones génère pour 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires.