Iznes ne travaille pas avec des bitcoins ou des monnaies cryptées, mais permet d’accélérer la gestion d’encours sous registre. (Photo: Shutterstock)

Iznes ne travaille pas avec des bitcoins ou des monnaies cryptées, mais permet d’accélérer la gestion d’encours sous registre. (Photo: Shutterstock)

Iznes, plate-forme de tenue de registre par la blockchain de SETL, a annoncé la sortie de cette dernière de son capital. En moins de trois mois, la société parisienne qui travaille aussi au Luxembourg a récupéré un milliard d’euros d’encours sous registre.

Bye bye SETL, en grandes difficultés financières. Iznes va voler de ses propres ailes grâce à la recomposition de son actionnariat. La totalité du capital est entre les mains de six sociétés de gestion: OFI AM, Arkéa IS, Groupama AM, La Banque Postale AM, La Financière de l’Échiquier et Lyxor Asset Management.

«Cette opération renforce Iznes et lui donne les moyens nécessaires à son développement international. Iznes rachète notamment la propriété intellectuelle de sa plate-forme, recrute l’équipe de SETL qui a conçu le produit et internalise ses développements informatiques. Iznes continue par ailleurs de bénéficier d’une licence d’utilisation de la technologie blockchain de SETL», écrit la société qui poursuit son développement en France et au Luxembourg dans un communiqué.

Placée en redressement judiciaire en mars, SETL compte dans son conseil d’administration l’ancien gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, ou encore le Britannique David Walker, qui a travaillé au Trésor de la Couronne britannique.

Au Luxembourg, Iznes est en concurrence avec FundsDLT de Fundsquare (une filiale de la Bourse du Luxembourg), testée par BNP Paribas AM, Natixis IM ou Credit Suisse.