La blockchain devrait notamment être utilisée pour gérer plus efficacement le paiement des commissions versées aux acteurs tiers. (Photo: Shutterstock)

La blockchain devrait notamment être utilisée pour gérer plus efficacement le paiement des commissions versées aux acteurs tiers. (Photo: Shutterstock)

Emmanuel Vivier et le HUB Institute vous proposent chaque jour le #HUBRADAR, une sélection des tendances et des meilleures innovations technologiques en trois articles.

Si la blockchain est majoritairement présente dans les secteurs financier et industriel, elle débarque aujourd’hui dans le monde du travel. L’entreprise Travelport vient en effet d’annoncer qu’elle s’apprêtait à utiliser Hyperledger, une blockchain créée en collaboration avec IBM, BCD Travel et trois chaînes d’hôtels.

Elle devrait notamment être utilisée pour gérer plus efficacement le paiement des commissions versées aux acteurs tiers (agences de voyage, sites de réservation en ligne…). «Les modifications apportées par les voyageurs une fois sur place, les absences et les nuitées gratuites ne sont que quelques exemples des erreurs de commissions qui génèrent des augmentations de coûts, des pertes de revenus», explique Ross Vinograd, senior product director de Travelport.

Hyperledger permettra également aux agents de réservation d’être rémunérés plus rapidement, le versement des commissions pouvant atteindre 60 jours avec la méthode traditionnelle.

Très attendue par les fans de la marque à la pomme, l’Apple Card, lancée en partenariat avec Goldman Sachs et MasterCard, est disponible depuis le 6 août aux États-Unis. Plébiscitée pour son design minimaliste et pour son système de cashback, permettant de récupérer jusqu’à 3% de la somme dépensée, la carte de crédit d’Apple souffrirait tout de même de quelques faiblesses.

La firme de Cupertino a ainsi publié sur son site une série de recommandations plutôt cocasses, afin de ne pas abîmer une carte pourtant en titane. Parmi elles, Apple conseille ainsi de ne pas mettre la carte en contact avec du cuir ou du jean (risque de décoloration), de ne pas la garder près d’un fermoir magnétique de sac ou proche d’une autre carte de crédit (risque de démagnétisation), ou encore de la nettoyer à l’aide d’un chiffon en microfibre humidifié.

Parfois raillé pour la fragilité de ses produits, Apple n’a pour l’instant pas communiqué sur la sortie d’un éventuel étui de protection… mais les internautes moqueurs se sont déjà chargés du sujet, avec quelques mèmes très réussis.

Composant inévitable du monde de l’innovation, la vocation du brevet a bien changé! Autrefois utilisé dans le simple but de protéger une idée, il est aujourd’hui devenu pour les marques un moyen d’envoyer un signal au marché ou de mettre des bâtons dans les roues de ses adversaires. Rose Eveleth, journaliste et productrice du podcast «Flash Forward», revient ici sur quelques-uns des brevets les plus loufoques déposés par les grandes entreprises.

Parmi eux, on peut retrouver un tatouage détecteur de mensonges à apposer sur sa gorge (Motorola), une cage pour protéger ses employés des robots (Amazon), ou bien encore un système de livraison de café par drone basé sur l’état cognitif d’un individu (IBM). «L’étude des brevets et des dépôts de marques peut nous en apprendre beaucoup sur les défaillances du marché, mais également sur comment les entreprises voient le futur», conclut Rose Eveleth.

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