Le Covid-19 a déjà contraint des entrepreneurs à cesser leur activité, mais la vague des faillites est surtout attendue après la rentrée de septembre. (Photo: Shutterstock)

Le Covid-19 a déjà contraint des entrepreneurs à cesser leur activité, mais la vague des faillites est surtout attendue après la rentrée de septembre. (Photo: Shutterstock)

Pour les six premiers mois de l’année, le nombre de faillites a diminué par rapport à 2019. Surtout ne pas se réjouir: c’est uniquement dû aux mesures de sauvegarde prises par le gouvernement. Selon Creditreform, qui publie les chiffres, le second semestre sera beaucoup plus douloureux.

Selon les chiffres publiés par Creditreform, le Luxembourg a compté moins de faillites au premier semestre 2020 qu’à la même période en 2019. Et ce malgré la pandémie. Cherchez l’erreur!

Pour les six premiers mois de cette année, le total est de 571 contre 628 un an plus tôt. Une diminution de 9% qui s’explique par les mesures de soutien et de protection provisoires appliquées dans le contexte de la crise sanitaire.

«Les conséquences économiques de la pandémie seront retardées», note Creditreform dans un communiqué. Le consultant s’attend à une forte augmentation d’ici l’automne 2020 au plus tard.

Le secteur des services trinque le plus

Le nombre d’entreprises de plus de cinq ans qui ont fait faillite au cours de cette période a de nouveau augmenté à 82,84% par rapport à 2019 (78,82%).

Parmi les secteurs les plus touchés, c’est toujours celui des services qui paie le plus lourd tribut. 418 entreprises de ce large pan de l’économie luxembourgeoise ont mis la clé sous la porte entre janvier et juin de cette année.

Le secteur du commerce suit de loin avec 98 dossiers. Le secteur du bâtiment enregistre 49 faillites et l’industrie manufacturière en recense 6.