Le Ducroire soutient les banques qui accordent des crédits aux entreprises exportatrices. (Photo: Shutterstock)

Le Ducroire soutient les banques qui accordent des crédits aux entreprises exportatrices. (Photo: Shutterstock)

La Bil a signé un accord avec l’Office du Ducroire pour garantir différents crédits qu’elle accorde aux entreprises luxembourgeoises travaillant à l’exportation.

L’Office du Ducroire (ODL) et la Banque internationale à Luxembourg (Bil) viennent de signer un contrat-cadre qui devrait faciliter l’accès des entreprises luxembourgeoises aux marchés étrangers.

Cet accord, le premier de ce type signé entre l’ODL et une banque, permettra à la Bil d’accorder plus facilement des crédits pour les activités des entreprises liées à l’exportation grâce à une couverture allant jusqu’à 50% pour les risques liés à l’exportation.

«Nous avons déjà des accords avec différentes banques pour couvrir les risques de non-remboursement lorsqu’un produit est vendu à l’étranger par une société luxembourgeoise», précise Simone Joachim, secrétaire générale de l’Office du Ducroire.

Garantir la fabrication

Mais cette fois, les deux partenaires ont voulu pousser le soutien plus loin en garantissant les crédits octroyés par la banque pour couvrir la fabrication de produits qui seront destinés à l’exportation.

«Nous avons mené cette discussion avec la Bil pour arriver à proposer cette nouvelle garantie, mais nous serons plus que probablement amenés à signer de tels accords avec d’autres banques de la Place à l’avenir», note Madame Joachim.

L’activité à l’exportation reste très coûteuse pour une entreprise, au point de devenir risquée dans le cas d’une PME. Outre les fonds nécessaires aux activités de prospection, d’implantation et d’adaptation des produits aux différents marchés, les entreprises doivent donner des garanties financières à la partie adverse.

Avec l’assurance de toucher à nouveau une partie du crédit accordé, la Bil pourra donc contribuer de manière plus importante au développement des entreprises à l’étranger, ce qui reste capital pour une industrie très largement tournée vers l’extérieur.