La BIL (Banque internationale à Luxembourg) vient d’écoper d’une amende de 4,6 millions d’euros de la part de la CSSF. Le gendarme de la place financière a identifié au sein de la BIL certaines «faiblesses dans son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme».
Suite au scandale des Panama Papers, .
Suite à cette décision, la BIL a décidé de communiquer rapidement. Et de rappeler que les contrôles, menés en 2017 et 2018, «portaient sur un échantillon de clients des pays de la Communauté des États indépendants, représentant ainsi un nombre limité de clients dont le risque inhérent est généralement considéré comme élevé». Surtout, souligne la banque, «aucune activité de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme n’a été identifiée».
Et d’indiquer, dans son communiqué, qu’avec «la nouvelle structure de l’actionnariat et sous la direction du nouveau CEO, la BIL a rapidement pris les mesures appropriées pour corriger les faiblesses identifiées».