Les ardents défenseurs de la langue française auront une nouvelle fois les oreilles qui saignent. Covid-19 et retour du confinement ou du couvre-feu obligent, une nouvelle expression émerge pour décrire l’ère dans laquelle nous entrons: la «low touch economy», ou, littéralement, l’économie à faible contact.
Cette nouvelle économie est caractérisée par «des interactions physiques limitées, des mesures de santé et de sécurité, de nouveaux comportements et des évolutions industrielles sur le long terme».
Quels sont les impacts d’une économie où les contacts physiques ont largement disparu? sur cette économie contrainte de se réinventer. Cette économie et cette société. Selon eux, 15% des entreprises ont largement profité de la crise, et seuls 10% la vivent comme une catastrophe. Au milieu, une capacité plus ou moins grosse à s’adapter et à bousculer son modèle.
Pour :
- davantage de collaboration et de cocréation;
- des efforts accrus sur l’éthique, qui vont bien au-delà du seul respect du RGPD;
- de l’empathie, notamment au service de la recherche de solutions et en équipes;
- de la flexibilité, à la fois dans le contexte du travail, mais aussi des loisirs et du bien-être;
- et de la durabilité.
Selon les experts qui se sont penchés sur ce changement de paradigme, il faudra 18 à 24 mois pour y passer de manière durable, et plus rien ne sera comme avant.

Comment la crise va peser sur certains secteurs d’activité. (Source: Board of Innovation)
Comment cela se traduit-il en termes d’innovations? Cet été, qui ont saisi ces nouvelles opportunités, du robot capable de préparer seul et de servir des plats à un miroir spécial pour cours de sport à la maison, en passant par des outils pour visiter des biens immobiliers sans se déplacer.