Trois – et peut-être cinq – TER à hydrogène rouleront sur les rails du Grand Est. (Photo: Alstom)

Trois – et peut-être cinq – TER à hydrogène rouleront sur les rails du Grand Est. (Photo: Alstom)

SNCF Voyageurs a annoncé récemment avoir commandé à Alstom 12 premiers TER à hydrogène, dont trois plus deux en option pour la région Grand Est. Un tournant pour la mobilité des frontaliers.

«Après les trains utilisant les technologies vapeur, thermique, puis électrique, il s’agit d’une véritable révolution dans la mobilité ferroviaire.» Dans un communiqué, la SNCF Voyageurs se félicite, ce jeudi matin, de la première commande qu’elle a passée auprès d’Alstom de 12 trains bi-mode électrique-hydrogène, issus de la gamme Coradia Polyvalent Régiolis, pour 190 millions d’euros.

Après deux ans de développement entre les différents acteurs, ce train de quatre voitures, long de 72 mètres et offrant 218 places, dispose de 600 kilomètres d’autonomie sur les portions de lignes non électrifiées.

Quatre régions françaises sont impliquées dans cette première commande, dont la région Grand Est (3 + 2 en option), où les TER sont assemblés à Reichshoffen, en Alsace.

«C’est une première étape dans la stratégie à long terme du TER Grand Est et notre implication dans ce programme inédit tend à stimuler le lancement à l’échelle nationale du train léger hydrogène en France», a commenté le président de la Région Grand Est, Jean Rottner. «L’expérimentation menée sera fondamentale pour développer une filière ferroviaire hydrogène française et, dans un deuxième temps, produire le train léger hydrogène dont la Région Grand Est a absolument besoin pour développer sa politique de sauvegarde et de développement des petites lignes ferroviaires.»

Les transports, la mobilité et l’intermodalité sont un des postes les plus importants de la Région Grand Est, avec des dépenses de près de 900 millions en 2020, un tiers du budget régional.