Le ministre de la Mobilité et des Transports appuiera sur tous les leviers qui permettront de faire baisser le nombre de morts et de blessés sur les routes luxembourgeoises. Et même quand le franchissement des feux rouges ne peut pas «rivaliser» avec la vitesse, l’alcool ou la drogue ni même avec les comportements dangereux (franchissement de ligne médiane), (Déi Greng) continue de déployer l’arsenal de son plan d’action «sécurité routière» (2019-2023).
Le gouvernement a ainsi déposé son projet de loi visant à créer un système de contrôle et de sanction automatisés, que l’on appelle souvent à tort le «radar aux feux rouges», parce que rien n’empêche, comme le rappelle l’exposé des motifs, d’en mettre partout où la police a des difficultés à mener des contrôles ponctuels en raison de la configuration des lieux. Ou bien quand le conducteur a l’impression qu’il a très peu de chances d’être contrôlé…
Pour l’instant, ce dispositif, la mesure 14 du plan de M. Bausch, sera néanmoins réservé aux feux rouges. Le projet pilote devrait être installé au Schlammesté dès 2022.
Depuis 2016, le Luxembourg s’est doté de 24 radars fixes, 5 radars mobiles et 2 radars de type chantier.
Le projet de loi vise non seulement à contrôler le respect de la vitesse ou des feux rouges, mais aussi, à moyen terme, le non-respect des distances de sécurité ou la circulation sur des voies réservées à d’autres usagers de la route.
Un centre national de traitement a déjà été mis en place, et il devra être adapté pour 640.000 euros. Auxquels s’ajoutent 120.000 euros pour les équipements fixes et 150.000 euros pour le câblage. La maintenance d’un dispositif de contrôle automatisé à un feu rouge coûte 4.300 euros par an.