Le diplôme, bientôt une image d’Épinal. Pour en garantir l’authenticité et qu’il appartient bien à celui qui le présente, une blockchain européenne travaille à une solution décentralisée qui cumule les deux aspects. (Photo: Shutterstock)

Le diplôme, bientôt une image d’Épinal. Pour en garantir l’authenticité et qu’il appartient bien à celui qui le présente, une blockchain européenne travaille à une solution décentralisée qui cumule les deux aspects. (Photo: Shutterstock)

Tricher sur son diplôme: le List développe, avec l’autrichienne Walt.id, un portefeuille numérique sur la blockchain pour mettre fin à ces pratiques.

Le projet ne le dit pas. Mais quand le List et Walt.id en auront fini avec leur projet, il ne sera pas seulement impossible de mentir sur son diplôme… mais aussi sur son âge.

Finies les coquetteries, la technologie que le Luxembourg institute for science and technologie (List) cherche à développer permettra aux écoles et universités de délivrer des diplômes numériques sur lesquels les employeurs n’auront plus besoin d’avoir aucun doute. Cela a l’air simple, ça ne l’est pas.

Les écoles et les universités n’en sont pas au même stade de digitalisation, mais il faut ensuite s’assurer que le diplôme est bien délivré à celui qui a réussi les examens et qu’il est bien celui qui le présente à un employeur. D’où l’association avec Walt.id, société autrichienne fournisseur de solutions d’identités auto-souveraines. 

À terme, l’idée est que le citoyen ait son portefeuille numérique sûr et qu’il puisse y intégrer des documents administratifs ou autres, dont ses diplômes et cela, Union européenne oblige, sur un mode transfrontalier – ce qui sous-entend une série de barrières linguistiques ou administratives.

marque l’entrée du Luxembourg dans l’infrastructure européenne de services adossés à la blockchain (EBSI), qui réunit les 27 États membres de l’UE plus le Liechtenstein et la Norvège. Au Luxembourg, l’initiative réunit le ministère de la Digitalisation, Infrachain, le List et l’Interdisciplinary Centre for Security, Reliability and Trust (SnT) de l’Université du Luxembourg.