Le ministre de la Défense, François Bausch, et son chef d’état-major ont annoncé mercredi le déploiement de cinq centres de test pour les primo-vaccinés. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Le ministre de la Défense, François Bausch, et son chef d’état-major ont annoncé mercredi le déploiement de cinq centres de test pour les primo-vaccinés. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Les primo-vaccinés contre le Covid en attente d’une seconde dose pourront bénéficier gratuitement de 20 tests antigéniques certifiés à partir du 14 janvier. Des tests réalisés avec le concours de l’armée qui leur permettront de se rendre sur leur lieu de travail alors que le CovidCheck y devient obligatoire à partir du 15 janvier.

En prévision de l’obligation du  à partir du 15 janvier, le gouvernement souhaite assister les personnes en attente d’une seconde dose de vaccin. «L’idée est de leur proposer des tests antigéniques gratuits dans plusieurs centres de dépistage à travers le pays», explique le ministre de la Défense, François Bausch (déi Gréng). «Cela nous permettra d’assurer la transition jusqu’à ce que ces primo-vaccinés aient un schéma vaccinal complet.»

Fruit d’un accord entre le gouvernement et les partenaires sociaux, l’armée a été appelée à prendre le commandement de cette opération logistique validée par le gouvernement le 15 décembre 2021. «Un effort d’envergure», tel que qualifié par le ministre de la Défense.

Toutes les personnes qui ont reçu une première dose de vaccin depuis le 16 décembre 2021 et en attente d’une deuxième recevront un code unique pour effectuer 20 tests antigéniques gratuits. Ils pourront être utilisés à partir du 14 janvier et jusqu’au 28 février dans cinq centres de dépistage répartis à travers le pays. Chacun de ces tests antigéniques sera certifié et valide pour une durée de 24 heures.

Chaque candidat au dépistage devra se munir de sa carte d’identité et porter un masque en se rendant au centre de test, précisant qu’une prise de rendez-vous est obligatoire via .

L’accès aux centres de test sera possible pour les résidents luxembourgeois, mais aussi pour les travailleurs frontaliers. «Il s’agit des emplois, les frontaliers pourront en profiter sous les mêmes conditions que les résidents, c’est évident», déclare François Bausch.

Des centres ouverts 7j/7

Cinq centres de dépistage, déterminés en fonction des bassins d’emploi et de la densité de population, fonctionneront «en mode expéditionnaire», précise le commandant en charge de la campagne. Il faut entendre par là que les «moyens de campement organiques» de l’armée seront mis à disposition. Les candidats au dépistage doivent donc s’attendre à des tentes et non des installations fixes.

Les cinq centres de dépistage – Luxexpo, P+R Sud Howald, parking au rond-point Raemerich, ZI Zano Fridhaff, Centre culturel de Junglinster – fonctionneront chaque jour de la semaine, y compris les week-ends, avec des horaires variables. Chaque site dispose d’un parking à proximité.

Un cinquième des effectifs de l’armée

Une vingtaine de réunions auront ainsi permis à l’armée de déployer 200 personnes – ce qui inclut également du personnel civil – dans le cadre de cette campagne de dépistage qui mobilise donc un cinquième des effectifs de l’armée.

«L’armée accorde une grande importance à cette opération», indique le ministre Bausch, rappelant que se trouve «ancrée dans la loi».

Mettant également l’accent sur les différentes missions de la Défense, François Bausch rappelle que l’armée constitue «une administration critique» avec «une importance essentielle pour que la société puisse fonctionner dans le pays et à l’étranger». Selon le ministre de la Défense, le moment ne pourrait donc pas être mieux choisi pour illustrer son rôle: «Ses effectifs doivent être opérationnels en cas de besoin et c’est le cas en ce moment. Cela montre à quel point la protection par la vaccination est importante pour l’armée.»