ING Luxembourg a bien résisté aux effets du Covid. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

ING Luxembourg a bien résisté aux effets du Covid. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

Malgré la pandémie, ING Luxembourg annonce un revenu bancaire de 300 millions d’euros – conforme aux prévisions – pour un résultat net de 90 millions d’euros, en recul de 22%.

En 2019, ING affichait un résultat net de 116 millions d’euros, et de 115 millions en 2018.

Une partie du recul de 2020 est à mettre à l’actif de l’augmentation du coût des risques due à la pandémie, soit 8 millions d’euros (+5% par rapport à 2019). Le reste est à mettre au passif du ralentissement économique de 2020 et de la persistance des taux bas. Le ratio coûts/revenus est resté stable, à 57%, et le ratio de solvabilité est actuellement de 21%. Stabilité également du bilan, à 18,6 milliards d’euros.

La banque revendique 134.000 clients au Grand-Duché, contre 119.000 fin 2019. Et 89% d’entre eux l’ont choisie comme banque principale.


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Fait notable: malgré un environnement de taux d’intérêt très bas, la pandémie et la baisse de la demande de crédit, l’activité Retail Banking a généré des revenus plus élevés qu’en 2019, principalement grâce à la croissance du portefeuille hypothécaire (+7%). ING Solutions Investment Management (ISIM), la société de gestion luxembourgeoise d’ING, a également su tirer son épingle du jeu avec 17 milliards d’euros d’actifs sous gestion, nouveau record en la matière. ISIM gère actuellement des fonds luxembourgeois qui sont distribués dans 5 pays européens.

Un pas de plus dans la digitalisation

Tout comme les autres banques à guichets luxembourgeoises, ING Luxembourg a participé à la mobilisation contre la pandémie. 2.000 moratoires sur les paiements et plus de 250 millions de nouveaux prêts et contrats de leasing pour les clients professionnels ont été octroyés.

Comme pour tous les établissements financiers de la Place, la pandémie a été synonyme de basculement de la relation client vers le digital. Un mouvement amorcé depuis quelques années au nom de «la demande croissante de services bancaires mobiles et de l’amélioration de l’excellence opérationnelle». Un mouvement qui s’est accéléré: pour 2020, 70% de toutes les interactions entre les clients et la banque ont eu lieu par mobile, et 42% des clients actifs n’interagissent désormais plus, avec la banque, qu’en utilisant l’application mobile. ING Luxembourg en a profité pour , désormais majoritairement accessibles sur rendez-vous.