Le spécialiste des activités de dragage internationales Jan De Nul a signé, en 2019, un bénéfice net de 61 millions d’euros, contre , a-t-il annoncé mercredi.
L’entreprise basée à Capellen s’est félicitée d’avoir renoué avec les 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier, un niveau inégalé depuis 2016.
Le secteur offshore et le dragage maritime sont restés les locomotives du groupe, avec 77% des revenus, loin devant la division environnementale (3%) et les activités de génie civil (20%). À ce propos, Jan De Nul Group a travaillé au Luxembourg sur l’élargissement et .
Pour 2020, l’entreprise ne s’avance pas sur le poids du Covid-19 dans sa comptabilité, mais mise sur «un excellent bilan et un carnet de commandes de 3,4 milliards d’euros».
Ce montant s’affiche dans la lignée de l’exercice écoulé (3,3 milliards d’euros), avec des projets majeurs en Équateur, dans plusieurs pays africains et en Europe.
Le Vieux Continent a représenté, l’an dernier, 45% du chiffre d’affaires du géant de la drague, mais l’Asie et le Moyen-Orient ont signé une forte hausse, à 27%, des revenus du groupe, devant l’Amérique (17%), l’Afrique (7%) et l’Australie (4%).
Investissements et durabilité
L’entreprise maintient son programme d’investissement pour le remplacement de ses petites et moyennes dragues et l’expansion de sa flotte de navires pour le secteur éolien offshore. En 2019, elle a investi plus de 700 millions d’euros dans la construction de nouveaux navires, dont deux grâce à un emprunt vert de 300 millions d’euros.
Particularité: a pris part – avec quatre banques belges – à cette opération, qui marque le premier emprunt vert d’engagement du groupe. Il a par ailleurs installé une facilité de crédit renouvelable pour 250 millions d’euros avec ce même consortium.
Jan De Nul Group emploie 580 salariés au Luxembourg, .