«Qu’il s’agisse de la production des vaccins contre la Covid-19, de la recherche de pointe dans le domaine des biotechnologies et des semi-conducteurs, ou de notre rôle de pionnier dans le secteur de l’énergie offshore, la Belgique a toujours démontré que l’ouverture à l’innovation était vitale pour une société prospère.
La coopération et la diversité sont tout aussi déterminantes. En prônant la collaboration et la diversité d’opinions, en construisant des ponts et en forgeant des alliances, nous pouvons engranger des progrès substantiels tant sur le plan économique que social. Cette approche fait partie de l’ADN de la Belgique. Alors que certains choisissent l’isolement, la Belgique mise définitivement sur l’ouverture pour son avenir.»
C’est en ces termes que le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a lancé mercredi 24 mai la campagne «», ou «incarner l’ouverture» en belge du sud, pour un million d’euros. Le communiqué de presse du chef du gouvernement cite l’innovation dans «le rôle de chef de file de notre pays en matière de R&D biopharmaceutique, de nanoélectronique et d’énergie offshore, soutenu par des établissements de recherche et des universités reconnus mondialement».
«La Belgique est à la tête de la révolution des puces de haute technologie grâce à la collaboration entre ses laboratoires IMEC et la KU Leuven, désignée par Reuters comme la septième université la plus innovante au monde. En outre, grâce aux travaux de recherche de l’Université de Gand, de l’ULB et de la VUB, la Belgique est à l’avant-garde des découvertes médicales à propos de maladies qui impactent lourdement la vie, comme le cancer, la maladie d’Alzheimer et le sida.
Sur le plan de la transition énergétique, la Belgique figure parmi les pays co-fondateurs de la Coalition de la mer du Nord qui vise à créer la plus grande source d’énergie renouvelable en Europe dans le but de quadrupler la capacité éolienne offshore combinée pour atteindre 65 gigawatts d’ici 2030 et au moins 150 gigawatts d’ici 2050», coalition à laquelle le Luxembourg participe également.
Un pays jugé «trop modeste»
Cette campagne de communication qui doit durer jusqu’en 2026 s’appuie les résultats d’une enquête stratégique menée en 2022 par le Service public fédéral Finances (SPF) Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement. Selon les résultats, «la Belgique bénéficie en général d’une image favorable auprès de la communauté internationale. Les leaders d’opinion du monde entier ont exprimé leur perception positive de la Belgique, soulignant son ouverture d’esprit, son esprit d’innovation, son sens du partenariat et son engagement en faveur de l’État de droit et des droits humains.»
L’enquête a également montré que la Belgique jouissait d’une bonne réputation auprès des chercheurs, des leaders d’opinion, des investisseurs et des ONG. Elle a cependant mis en lumière «un manque de visibilité et d’un fréquent excès de modestie».
La précédente campagne datait de 2017 et s’intitulait «Belgium, uniquely phenomenal» («La Belgique, un phénomène unique»).
Notons parmi les premiers messages de cette campagne, qui prépare aussi la prochaine présidence belge du Conseil de l’Union européenne à partir de 2024, ce positionnement sur le secteur de l’espace, avec .