Accompagnés de Luc Frieden, président de la Chambre de commerce, le Grand-Duc Henri et le Roi Philippe ont eu droit à une présentation de quelques «success-stories» qui ont associé Belges et Luxembourgeois. (Photo: Emmanuel Claude / SIP)

Accompagnés de Luc Frieden, président de la Chambre de commerce, le Grand-Duc Henri et le Roi Philippe ont eu droit à une présentation de quelques «success-stories» qui ont associé Belges et Luxembourgeois. (Photo: Emmanuel Claude / SIP)

Jeudi, le Roi Philippe et le Grand-Duc Henri ont pu découvrir quelques «success-stories» issues d’une collaboration entre entreprises luxembourgeoises et belges. Et entendre que la Belgique devrait intéresser beaucoup plus encore les investisseurs luxembourgeois.

Le parc logistique Eurohub Sud (association entre le belge WDP et l’État luxembourgeois), KioWatt (le groupe belge François et LuxEnergie), le Royal-Hamilius (Codic, BNP Paribas Fortis/BGL)... Voilà quelques-unes des réussites les plus visibles d’une collaboration entre Luxembourg et Belgique. Ce qu’ont pu constater le Roi Philippe et le , invités à rencontrer quelques partenaires de ces mariages heureux à la Chambre de commerce dans le cadre de l. Cela, alors que de .

«C’est évidemment un véritable honneur pour nous», concède Alain Dostert, CEO de LuxTP, la filiale luxembourgeoise à 100% du groupe belge Besix qui a mené les travaux du pont Adolphe et mène actuellement ceux du nouveau siège de Ferrero. «C’était un moment très agréable, d’autant que le Grand-Duc et le Roi connaissent l’ouvrage d’art.» LuxTP est à bien des égards le reflet d’une parfaite collaboration entre Luxembourg et Belgique. Car, si la maison mère est belge, «tout le management de LuxTP est luxembourgeois», explique un cadre de Besix. «Et il le restera. C’est une des raisons du succès depuis 1998: avoir une direction locale qui connaît le pays, son business, les us et coutumes.»

Les réussites belges au Luxembourg sont nombreuses, depuis longtemps. L’inverse est encore trop rare. «Pourtant, on a appris qu’il y avait des investissements luxembourgeois en Belgique. Et que cela portait ses fruits», a souligné Didier Reynders, ministre belge des Affaires étrangères et de la Défense. Ce dernier est en tout cas convaincu que la Belgique peut être une terre d’opportunités pour les Luxembourgeois. «J’en suis convaincu. Et ce que j’ai entendu ici à la Chambre de commerce a renforcé cette conviction», dit-il encore.

Le moment est venu pour les Luxembourgeois de voir la Belgique comme un lieu d’opportunités.
Nicolas Buck

Nicolas Buckprésident de l’Union des entreprises luxembourgeoises

Lors d’une table ronde relative au recrutement dans le domaine des TIC, Nicolas Buck, président de l’Union luxembourgeoise des entreprises, a abondé en ce sens. Il est particulièrement bien placé pour cela, puisqu’il est de longue date associé à un Liégeois, Renaud Jamar de Bolsée, d’abord dans Victor Buck Services, puis dans Seqvoia. Tandis que Legitech, dont est actionnaire, a acquis cette année Anthemis, société installée à Wavre. «Peut-être qu’un jour j’irais même au nord de la Belgique, qui sait», a souligné le Luxembourgeois.

Qui a mis en avant le fait qu’en Belgique, le domaine de la recherche était dynamique, l’économie, stable, les universités, performantes. Avant d’évoquer aussi la stabilité politique du pays, ce qui a fait sourire la salle, «oui, il n’y a en effet pas de gouvernement pour le moment, c’est sans doute pour cela», s’est amusé Nicolas Buck.

Qui, plus sérieusement, a ensuite répété que «le moment est venu aussi pour les Luxembourgeois de voir la Belgique comme un lieu d’opportunités, où on peut investir. Certes, investir en province de Luxembourg n’est certainement pas le sujet le plus populaire de tous, mais moi j’y vois des opportunités.»