L’application belge de traçage, appuyée sur la technologie allemande et les API de Google et d’Apple, sera lancée ce mercredi, après 10 jours de tests pour 10.000 personnes. (Photo: Shutterstock)

L’application belge de traçage, appuyée sur la technologie allemande et les API de Google et d’Apple, sera lancée ce mercredi, après 10 jours de tests pour 10.000 personnes. (Photo: Shutterstock)

L’application belge de traçage aura-t-elle plus de succès que celles lancées en Allemagne ou en France? Mystère. Mais Coronalert sera dans les stores d’applications ce mercredi.

Dix jours après avoir testé son application de traçage auprès de 10.000 résidents, la Belgique s’apprête à la lancer, ce mercredi, depuis les stores d’applications.

Avec la même question que tous ceux qui ont lancé une application du même genre en Europe: combien de personnes la téléchargeront et l’utiliseront?

En «retard» par rapport à d’autres pays, la Belgique a finalement décidé d’. 18 pays l’utilisent déjà avec des succès très variables, les utilisateurs craignant davantage pour la confidentialité de leurs données que lorsqu’ils passent du temps sur Facebook ou sur TikTok. .

La présidente du comité fédéral belge de tracing, Karine Moykens, indiquait au début du déploiement de l’application qu’elle espérait que 35% des Belges au moins la téléchargeraient. Plus il y aura de personnes à le faire, plus elle sera utile.

À 48 heures du lancement, les Belges ont pris soin de repréciser qu’aucune donnée personnelle ne quitterait le smartphone, sauf pour alerter le système central d’un risque d’infection.

Le développement technique a été réalisé par les entreprises belges DevSide et Ixor, et la sécurité a été auditée par NVISO, sur la base d’un marché public attribué par l’asbl Smals. : non seulement elle était 10 fois moins chère que SAP, l’unique autre candidat à cette tâche, mais elle revendiquait des clients qui ont, les uns après les autres, demandé à ne plus être associés avec cette dernière.