La Belgique va mettre en place des contrôles, de manière aléatoire. (Photo: Shutterstock)

La Belgique va mettre en place des contrôles, de manière aléatoire. (Photo: Shutterstock)

À partir du mercredi 27 janvier et jusqu’au 1er mars, la Belgique interdira les voyages non essentiels à ses ressortissants et résidents. Une mesure qui fait grincer des dents, mais assortie de plusieurs exceptions, notamment en ce qui concerne les travailleurs frontaliers.

Le couperet a été actionné, vendredi dans la soirée, par le Comité de concertation qui réunit, en Belgique, les principaux ministres fédéraux et régionaux engagés dans la lutte contre le Covid-19: à partir du mercredi 27 janvier et jusqu’au 1er mars, «les voyages à des fins récréatives/touristiques à destination et en provenance de la Belgique sont interdits». Ce qui correspond à une véritable fermeture des frontières puisque «l’interdiction de voyager sera contrôlée tant au niveau du trafic routier, aérien, maritime que ferroviaire». 

Contrôles aux frontières

Des exceptions existent cependant pour les Belges et les résidents belges qui veulent quitter le territoire. Ainsi, les frontaliers peuvent passer la frontière dans le cadre de «déplacements liés à la vie quotidienne pour des activités qui sont également autorisées en Belgique» ou pour «l’exercice de l’activité professionnelle». Les déplacements peuvent aussi avoir lieu pour raisons familiales impérieuses, raisons humanitaires, raisons d’étude, soins aux animaux… Le détail peut être consulté .

Un double test sera désormais de mise pour les non-résidents souhaitant venir en Belgique et la durée de la quarantaine en cas de test positif, pour tout le monde, a été portée de 7 à 10 jours.

Des mesures qui passent très mal auprès de la population, consciente de devoir encore faire des efforts, mais aussi qui s’interroge de plus en plus par rapport à des restrictions dures envers ses libertés.

en lien avec les voyages. Les détails devraient être donnés dans les prochains jours.

En France, le masque en tissu fait débat

En France, la perspective d’un nouveau «lockdown» est de plus en plus crainte. Une source gouvernementale, se basant sur des projections de l’Inserm et de l’Institut Pasteur,  a confié à l’AFP que «l’hypothèse du confinement est de plus en plus probable. Si on voit dans les jours à venir des effets positifs du couvre-feu à 18h, on se dira peut-être qu'on a encore une ou deux semaines de marge de manœuvre. Mais ça nous semble peu probable que cela soit suffisant.»

Depuis ce dimanche, tous les voyageurs européens qui arrivent en France doivent présenter un test PCR réalisé au plus durant les 72 heures avant leur arrivée.

Les gestes barrières sont aussi renforcés. Le Haut Conseil de la santé publique recommande ainsi de bannir certains masques en tissu. Une idée repoussée par l’Académie de médecine qui estime manquer de preuves scientifiques.

En Allemagne, les chiffres semblent enfin s’améliorer. Ce qui pousse les autorités à estimer les mesures instaurées efficaces. Il n’est donc pas question de les relâcher. Pour rappel, jusqu’au 14 février au moins, l’horeca et les commerces non essentiels sont fermés, tout comme les écoles. Les activités sportives sont suspendues, le télétravail obligatoire et, dans certaines régions à haut risque, les déplacements dans un rayon de 15km au-delà de son domicile restent bannis.