Oto Horacek, directeur général de Beefbar Smets (à gauche), dévoile l’intérieur complètement remanié du restaurant situé au-dessus du flagship store Smets, aux côtés de Bertrand Smets. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Oto Horacek, directeur général de Beefbar Smets (à gauche), dévoile l’intérieur complètement remanié du restaurant situé au-dessus du flagship store Smets, aux côtés de Bertrand Smets. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Des viandes d’exception importées par Riccardo Giraudi dans un cadre chic et art déco, voilà la recette de la toute première implantation de Beefbar au Luxembourg, au sein du flagship store de Smets à Strassen.

Après Monaco, Mykonos, Méribel ou encore Dubaï, l’enseigne Beefbar, spécialisée dans les viandes d’exception, débarque à Luxembourg. Plus précisément à Strassen, au sein du magasin d’articles de mode et de luxe Smets. Elle commence pleinement ses activités ce vendredi 27 octobre, après quelques jours de «soft opening».

L’ancien s’est métamorphosé en un écrin art déco très boisé, doté de tables en alcôves et d’un vaste bar, sans oublier une console pour le DJ qui officiera tous les soirs du jeudi au samedi. Derrière elle, des viandes d’exception maturent tranquillement et donnent le ton.

L’offre se décline en des créations «street food» d’inspiration internationale à partager. On y retrouve aussi bien des saveurs italiennes qu’asiatiques ou encore d’inspiration latino. «La carte propose aussi des spécialités créées pour le Luxembourg comme le “New Style Salmon” et le “Jambon d’entrecôte”», explique le directeur général du lieu, Oto Horacek.

Il y a ici des viandes que vous ne trouverez dans aucune autre enseigne du monde.
Oto Horacek

Oto Horacekdirecteur généralBeefbar Smets

De Monaco au reste du monde

Côté barbaque, l’offre met en avant les viandes d’exception importées d’Australie, du Japon et des États-Unis, maturées ou non. «Il y a ici des viandes que vous ne trouverez dans aucune autre enseigne du monde», assure le directeur. Et pour cause, le fondateur de Beefbar, Riccardo Giraudi, est importateur de viandes rares. Il a créé son enseigne en 2005 à Monaco, avant de l’exporter dans d’autres villes du globe.

«Ce partenariat allie deux mondes qui travaillent en symbiose», assure Bertrand Smets, membre de la direction de l’entreprise familiale. «Beefbar et Smets se retrouvent sur les mêmes valeurs et le même public cible: des personnes exigeantes, à la recherche d’exclusivité et de produits d’exception», abonde-t-il.

L’architecte français Cédric Capron a orchestré le relooking du restaurant avec un accent art déco prononcé. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

L’architecte français Cédric Capron a orchestré le relooking du restaurant avec un accent art déco prononcé. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Le souci du détail est partout dans ce cadre conçu par l’architecte français Cédric Capron, déjà aux manettes des Beefbar de Santorin et Saint-Tropez. La vaisselle ajourée d’un liseré or tire aussi son épingle du jeu, avec des assiettes issues de la manufacture de porcelaine Limoges Bernardaud, ornées d’émojis sélectionnés par la directrice artistique de la maison, Pascaline Smets.

Voyage carné

En cuisine, Mario De Marco pilote une brigade de six effectifs. Il a derrière lui quatre années d’expérience dans d’autres implantations de la marque. Le directeur général de l’établissement, Oto Horacek, a pour sa part officié chez Concept+Partners et Manso Group, ainsi qu’à Londres où il a géré le Sushi Samba aux côtés de Brayan Clivaz.

Dans l’assiette, le résultat est savoureusement multiculturel. Le dressage en dit long puisqu’à côté de la fourchette et du couteau, une paire de baguettes se présente aux hôtes. Les mises en bouche sont clairement d’inspiration «street food» avec des plats conviviaux à partager et picorer. Mention spéciale pour le jambon d’entrecôte ou «ribeye ham», à savoir ces fines tranches de bœuf wagyu fumées sur place et accompagnées d’un pain grillé préparé comme une pâte à panettone.

Côté plats, la carte se divise entre une sélection «comfort food» qui ravira le plus grand nombre et une liste de viandes d’exception comme des bœufs importés grillés comme il se doit au teppanyaki (un type de cuisson japonaise où l’on utilise une plaque chauffante pour cuire les aliments). Nous retenons de notre passage la double entrecôte coupée en fines tranches qui fond dans la bouche et s’accompagne élégamment de légumes de saison et de frites. Côté desserts, le soufflé signature au chocolat 70% se partage à deux (ou plus si affinités). Accompagné d’une sublime glace «gelato montecato», il clôt à merveille un repas à l’accent épicurien prononcé.