La BCE ne parle plus d’un gel total des dividendes mais veut que les versements restent limités. (Photo: Shutterstock)

La BCE ne parle plus d’un gel total des dividendes mais veut que les versements restent limités. (Photo: Shutterstock)

La BCE entrouvre la porte au versement de dividendes par les grandes banques européennes, mais continue de réclamer la prudence. Ces versements ne devraient pas dépasser 15% des bénéfices enregistrés.

Après avoir pour qu’elles ne versent pas de dividendes en cette période de crise sanitaire, la Banque centrale européenne lâche cette fois un peu de lest. Mais maintient son discours de prudence.

Sa première recommandation avait été de ne rien verser aux actionnaires avant octobre 2020 pour garder des réserves en cas de coup dur. jusqu’au 1er janvier 2021.

La BCE n’exige plus le blocage complet, mais recommande aux institutions bancaires de limiter fortement ces versements. Concrètement, dividendes et rachats d’actions devront rester inférieurs à 15% des bénéfices cumulés sur les exercices 2019 et 2020 et/ou ne devront pas représenter plus de 20 points de base du ratio de fonds propres CET1 (Common Equity Tier 1). La limite la plus basse s’imposera.

Ces nouvelles mesures devront être appliquées au moins jusque septembre 2021. Un coup dur, donc, pour les actionnaires qui auraient eu besoin, eux aussi, de ces montants. C’est notamment le cas de l’État luxembourgeois qui aurait dû recevoir , qu’il détient à 100%, et dont il détient 34%.

La BCE a calculé que le gel des dividendes des banques en 2020 a en réserve. L’institution de Francfort continue à craindre que certaines institutions doivent faire face à des défauts de paiement trop importants au cours des prochains mois.