Le Bazar International est de retour cette année. Plus de 40 pays vont y proposer nourriture, boissons, artisanat et spectacles traditionnels. (Photo: LaLa La Photo/Archives)

Le Bazar International est de retour cette année. Plus de 40 pays vont y proposer nourriture, boissons, artisanat et spectacles traditionnels. (Photo: LaLa La Photo/Archives)

Absent en 2020 en raison de la pandémie, le Bazar International de Luxembourg est de retour cette année, mais les visiteurs devront réserver leurs billets et se munir de leur certificat CovidCheck.

Temps fort de l’agenda qui fait la part belle au multiculturalisme, le Bazar International de Luxembourg revient après un an d’absence en raison de la pandémie de Covid-19. Organisé depuis plus près de 60 ans, il permet de récolter plus de 500.000 euros, chaque année, pour différentes organisations caritatives. Mais, pour se rendre à Luxexpo cette année, il vaut mieux s’y préparer.

Le Bazar ouvrira ses portes le vendredi 26 novembre, de 18h à 21h, pour une soirée d’avant-première. Il se poursuivra le samedi, de 10h à 18h, et le dimanche, de 11h à 18h.

C’est la qui ouvrira officiellement la foire samedi. Puis, samedi après-midi toujours, elle dédicacera avec le journaliste Stéphane Bern, «Un amour souverain».

«Le week-end du Bazar est vraiment l’aboutissement de milliers d’heures de préparation. Pour moi, c’est toujours un moment d’émotion, une fois que nous sommes ouverts et que tout fonctionne bien, de voir ces différentes nationalités, différentes cultures, différentes religions, qui travaillent toutes ensemble pour récolter de l’argent pour des œuvres caritatives», déclare Carmen Decalf, présidente du Bazar International dans un communiqué. «C’est ce sentiment de solidarité qui rend le Bazar international si unique.»

Les billets d’entrée sont gratuits, pour des créneaux de trois heures, le nombre de personnes autorisées à entrer dans l’enceinte étant limité. Grâce à cette disposition, les organisateurs espèrent gérer l’affluence au mieux. Toutefois, des billets seront disponibles sur place, cette fois-ci au prix de trois euros qui seront reversés à une association caritative, mais sans garantie que des places soient encore disponibles.

L’événement se déroule sous régime CovidCheck, ce qui signifie que les visiteurs doivent être en mesure de présenter, à l’entrée, un certificat de vaccination, de guérison ou un test en cours de validité. De plus, les visiteurs sont encouragés à porter un masque pendant toute la durée du Bazar sauf lorsqu’ils se restaurent et se désaltèrent.

Un soutien plus que jamais nécessaire

Le nombre de stands est un peu moins important que les années précédentes, mais plus de 40 proposeront des produits délicats et des mets gourmands provenant d’Argentine, d’Australie, d’Inde, d’Irlande, d’Espagne et d’Afrique du Sud. Le populaire stand de livres d’occasion est également de retour, tout comme le marché aux puces.

Par contre, en raison des dispositions relatives à la pandémie, le stand des pâtisseries allemandes, les typiques pisco sours du Pérou, les savoureux plats de riz iraniens ou les desserts chypriotes ne seront pas de la partie.

Généralement, les exposants ont besoin de six à neuf mois pour organiser leur participation. Cette année, ils n’ont disposé que de trois mois de préparation. «Nous avons dû réduire les coûts, car nous devons faire face à un nombre maximum de visiteurs inférieur à celui auquel nous sommes habitués, ce qui entraînera probablement une baisse des revenus pour les organisations caritatives de cette année», explique Carmen  Decalf. Toutefois, nous sommes convaincus que les visiteurs se retrouveront une fois de plus dans l’atmosphère joyeuse et amusante qu’ils connaissent si bien.»

Des organisations caritatives actives dans 39 pays différents recevront des fonds provenant des recettes de cette année, soutenant des projets dans des domaines tels que l’éducation, la santé, le soutien aux personnes handicapées, l’accès à l’eau potable et la protection de l’environnement.

«Tout ce que nous faisons, toute décision que nous prenons, nous le faisons en pensant aux organisations caritatives et en collectant des fonds pour elles. Notre objectif, après tout, est de contribuer à la lutte contre la pauvreté dans le monde», précise M. Decalf. «La priorité est donnée à l’autonomisation des enfants et des femmes par la sécurité, l’éducation, la formation professionnelle et les soins médicaux.»

Le soutien demeure donc plus que jamais nécessaire. «La pandémie a été terrible pour beaucoup, mais imaginez comment la pandémie a affecté le travail caritatif à travers le monde. La plupart des organisations caritatives avec lesquelles nous sommes en contact ont vu leur financement diminuer fortement et ont des difficultés à obtenir les besoins les plus élémentaires.»

Cet article a été écrit pour , traduit et édité pour Paperjam.