François Bausch ne répondra plus en direct sur Twitter. (Photo: Matic Zorman / Archives)

François Bausch ne répondra plus en direct sur Twitter. (Photo: Matic Zorman / Archives)

Le ministre Déi Gréng, pourtant très adepte de Twitter, a décidé de fermer son compte sur le réseau social, sur fond de polémique avec le CSV.

Un tournant dans la communication politique de . Très adepte des tweets, re-tweets, et n’hésitant pas à répondre rapidement aux sollicitations de ses followers, François Bausch a décidé de fermer son compte Twitter, samedi.

Le ministre Déi Gréng en charge de la Mobilité et des Travaux publics, de la Sécurité intérieure et de la Défense explique son choix auprès de nos confrères de RTL par une volonté de se retirer des réseaux sociaux.

Il n’en verrait plus la plus-value et ne souhaiterait plus être connecté 24 heures sur 24. «Les politiques ont aussi le droit à une vie privée», ajoute-t-il auprès de RTL.

Une prise de recul honorable dans une société où les avis en tous genres rédigés et partagés en quelques signes sont légion.

Mais il n’échappe pas aux observateurs que ce pas de côté intervient alors que le ministre est en proie à de vives critiques de la part du CSV.

Une question parlementaire urgente du CSV

Le principal parti d’opposition dans le cadre d’une affaire relative à une série d’accidents survenus à Stadtbredimus suite à la mise en place d’un chantier par les Ponts et Chaussées.

Dans le cadre de l’enquête, l’agent en charge du chantier a été entendu en tant que «personne susceptible d’avoir participé à une infraction».

Une méthode qui a provoqué l’étonnement du ministre, qui s’en est ému auprès de la procureur général d’État  dans une lettre envoyée en juillet 2018 et dont l’existence a été révélée par le rédacteur en chef en retraite de RTL Radio Lëtzebuerg, Guy Kaiser, via son site internet.

Le CSV, par l’intermédiaire de ses députés , et , a envoyé une question parlementaire urgente le 9 avril dernier au ministre d’État, (DP), et au ministre de la Justice,  (Déi Gréng).

Les trois élus souhaitent connaître leur avis sur ce qu’ils considèrent comme une «immixtion d’un ministre dans une affaire judiciaire».