François Bausch et Ludivine Dedonder signent une déclaration d’intention pour le futur bataillon binational. Il se composera de 700 militaires belges et luxembourgeois. (Photo: SIP)

François Bausch et Ludivine Dedonder signent une déclaration d’intention pour le futur bataillon binational. Il se composera de 700 militaires belges et luxembourgeois. (Photo: SIP)

Les ministres de la Défense belge et luxembourgeois ont signé une déclaration d’intention pour la mise en place d’un bataillon de reconnaissance binational basé à Arlon. Il devrait être opérationnel dès 2028 pour se développer jusqu’à une «intégration maximale» en 2030.

Le bataillon binational composé de militaires belges et luxembourgeois, travaillant main dans la main, se concrétise. . Une déclaration d’intention concernant son implantation vient d’être signée, ce jeudi 13 octobre, entre le ministre de la Défense, (déi Gréng), et son homologue belge, Ludivine Dedonder.

Il s’agira d’un «bataillon de reconnaissance binational». Basé à Arlon en Belgique, il comptera des antennes à Diekirch (Luxembourg) et Marche-en-Famenne (Belgique). Et devrait être opérationnel dès 2028, précise un porte-parole de la Direction de la défense.

Il se composera de 700 personnes et sera équipé de véhicules de reconnaissance spécialisés.

Deux phases, trois sous-phases, de 2028 à 2030

La déclaration prévoit deux grandes phases d’implantation. La première concerne «l’implantation du bataillon de reconnaissance binational avec Arlon comme centre de gravité et une empreinte importante au Grand-Duché». La deuxième, «mise en place et exploitation conjointe», se divise en trois autres. La phase initiale, axée sur Marche-en-Famenne et Diekirch, avec une intégration initiale à Marche-en-Famenne. La phase intermédiaire, marquée par «l’implantation graduelle du bataillon de reconnaissance binational à Arlon et par la mise en service progressive des installations au Luxembourg». Et la dernière vise une «intégration maximale avec Arlon comme centre de gravité et avec une empreinte importante au Grand-Duché», pour 2030.

«Cette nouvelle coopération avec le Luxembourg s’inscrit dans une suite logique d’autres partenariats développés au fil du temps», rappelle Ludivine Dedonder. Elle cite l’unité binationale qui gère la flotte commune de huit aéronefs A400M ou les déploiements conjoints de militaires en opération.

C’est aussi à l’École royale militaire de Bruxelles que les futurs officiers luxembourgeois suivent au moins les deux premières années de leur cursus. Des achats communs sont aussi effectués avec des moyens mutualisés.

«La création de ce bataillon binational servira comme projet de coopération de référence au niveau européen pour augmenter l’efficience et l’efficacité de nos forces armées», complète François Bausch.