L’attractivité des fonds luxembourgeois ne faiblit pas: en juillet, la Commission de surveillance du secteur financier a comptabilisé un niveau de souscription net de 39,083 milliards d’euros. S’y sont ajoutés pour 14,672 milliards d’euros d’effets de marché pour arriver à une progression totale de 53,845 milliards.
Pour mémoire, la barre des 5.000 milliards avait été franchie en janvier, en pleine pandémie.
Le nombre de fonds reste pour sa part stable. Fin juillet, on en recensait sur la Place 3.541 unités, soit 14 de moins qu’en juin pour 14.459 compartiments actifs.
Bonne performance des actions européennes
La meilleure performance en termes de progression des actifs a été signée par la catégorie des fonds actions européens, relève la CSSF, portés par «un contexte marqué par des résultats d’entreprises meilleurs que prévu, le lancement de l’European Recovery Fund et l’amélioration des données économiques, malgré la propagation du variant Delta du Covid-19, plus contagieux, et les incertitudes liées à la persistance des goulets d’étranglement de l’offre qui ont pesé sur les marchés d’actions européens». À l’autre bout de l’échelle, les actions asiatiques enregistrent un recul de 7,83% «en raison du durcissement de la réglementation de plusieurs secteurs en Chine, de l’augmentation des taux d’infection dans divers pays asiatiques et des craintes inflationnistes».
Stabilité des fonds obligataires
Les performances des fonds obligataires sont restées stables. «Des deux côtés de l’Atlantique, les rendements des obligations d’État à long terme ont diminué en juillet – c’est-à-dire que les prix des obligations ont augmenté – en raison des inquiétudes liées à la propagation du variant Delta et de certains signes d’une croissance mondiale plus modérée, ce qui a incité les investisseurs à se tourner vers des placements plus sûrs. Malgré des taux d’inflation plus élevés, la Banque centrale européenne et la Fed américaine ont poursuivi leurs politiques monétaires expansives, ce qui a contribué à cette tendance à la baisse. Dans ce contexte, et malgré une légère augmentation des primes de risque sur les obligations d’entreprises américaines, les rendements des obligations d’entreprises européennes et américaines ont également diminué, ce qui a permis aux catégories d’OPC des obligations libellées en euro et en dollar de devenir positives», analyse la CSSF.