Si les gelées nocturnes sont encore réalité, la demande en plantes porte pour l’instant sur les arbres fruitiers et les herbes aromatiques. (Photo: Shutterstock)

Si les gelées nocturnes sont encore réalité, la demande en plantes porte pour l’instant sur les arbres fruitiers et les herbes aromatiques. (Photo: Shutterstock)

Entre les salons de jardins et les barbecues, la demande des consommateurs pour embellir leur extérieur se fait sentir à l’approche du printemps, et l’offre est bien au rendez-vous.

Il suffit d’un rayon de soleil pour attirer les clients vers les enseignes de jardinage et de bricolage. Et avec ce printemps précoce, la fréquentation est déjà particulièrement marquée, nous confirme , le plus grand magasin du genre avec 15.000m2.

«Les gens veulent agrémenter leur habitation à défaut de pouvoir partir en vacances», explique l’enseigne allemande établie à Capellen. Depuis quelques jours, les ventes de plantes aromatiques, d’arbres fruitiers et de meubles de jardin vont bon train.

Et si tout le monde n’a pas de jardin – en particulier au Grand-Duché où près de deux fois plus d’appartements sortent de terre que de maisons –, des produits s’adaptent particulièrement bien aux terrasses et balcons: les petits potagers surélevés ont la cote, d’autant que la saison des semis approche à grands pas.

«La tendance est d’amener sa pièce de vie vers l’extérieur», souligne la grande surface qui, à côté des traditionnelles tables et chaises de jardin, propose de plus en plus de meubles, de salons voire carrément de cuisines d’extérieur.

L’art du barbecue

Qui dit été dit grillades et ça, c’est la passion de Tom Ewerling. Avec , le Luxembourgeois propose des barbecues et accessoires permettant de cuire pour ainsi dire tout, depuis son jardin: pizzas, pain, wok, croque-monsieur ou encore gaufres.

«Ce sont des jouets pour grands enfants», confie le sourire aux lèvres cet informaticien qui porte aussi depuis 2016 la casquette d’entrepreneur. Son commerce vient d’emménager à Windhof dans un local suffisamment grand pour répondre aux normes sanitaires et à son projet: vendre non seulement des barbecues, mais aussi tout le savoir-faire qui va avec. «Les ventes commencent très bien», glisse notre interlocuteur.

Ainsi, certains de ses cours de grillade (dont certains sont couplés à des dégustations de whisky) affichent complet tandis que la cuisine professionnelle intérieure n’attend que la levée des restrictions Covid pour prendre du service. À côté des barbecues (dont les prix varient de 200 à 6.000 euros), le commerçant dispose d’une gamme d’accessoires, d’épices, de couteaux, de viandes maturées par ses soins, de même que des fumoirs et des chambres de maturation.

«L’idée, c’est de montrer aux gens que l’on peut cuire bien plus que des saucisses avec un gril», résume le commerçant qui décline aussi ses leçons en version pour les enfants, de même que pour les végétariens. Le mot d’ordre est donné: c’est bientôt le printemps, tous à l’extérieur!