Luc Provost, qui a porté B Medical Systems durant 20 ans, rejoindra Azenta, mais continuera à diriger la pépite luxembourgeoise. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/Archives)

Luc Provost, qui a porté B Medical Systems durant 20 ans, rejoindra Azenta, mais continuera à diriger la pépite luxembourgeoise. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/Archives)

La pépite luxembourgeoise B Medical Systems, spécialisée dans la conservation de produits médicaux, passe dans le giron du géant américain coté au Nasdaq, Azenta, pour 410 millions d’euros.

(Mis à jour à 12h avec la réaction du ministère de l’Économie)

«B Medical Systems a fait un travail remarquable en se forgeant une position solide sur le marché de la chaîne du froid des vaccins, et nous voyons un large éventail d’opportunités pour générer encore plus de valeur à partir du portefeuille en tirant parti de la plateforme Azenta.» Comme beaucoup d’autres, le CEO d’Azenta, Steve Schwartz, a vu les développements de la pépite luxembourgeoise au cours de la crise du Covid-19. L’an dernier, les Américains ont enregistré 1,2 milliard de dollars de revenus, en hausse de 33%.

Au 30 juin, B Medical Systems avait généré 102 millions d’euros de revenus annuels et cherchait à croître dans le cadre d’un rachat ou d’un partenariat de plus grande ampleur. C’est chose faite depuis ce mardi 9 août avec l’annonce conjointe de l’entreprise luxembourgeoise et du géant américain, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions pour les sciences de la vie, permettant des percées et des thérapies percutantes sur le marché plus rapidement.

Dans le deal à 410 millions d’euros, l’usine ultramoderne dont la nouvelle extension avait été inaugurée par les ministres Franz Fayot et Paulette Lenert, en octobre dernier. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/Archives)

Dans le deal à 410 millions d’euros, l’usine ultramoderne dont la nouvelle extension avait été inaugurée par les ministres Franz Fayot et Paulette Lenert, en octobre dernier. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/Archives)

Azenta mettra 410 millions d’euros sur la table, plus 50 millions d’euros assortis de conditions de performance pour racheter la société à Navis Capital Partners, qui l’avait acquise en 2015. La transaction devrait être finalisée en octobre. Elle comprend le portefeuille qui contient ses systèmes de transport de vaccins avec des solutions de surveillance en temps réel, une réfrigération médicale pour des températures ambiantes jusqu’à -86°C et des solutions de gestion du sang; une base installée de plus de 500.000 unités dans 150 pays à travers le monde et l’usine de fabrication ultramoderne et hautement automatisée.

À la tête de l’entreprise depuis 20 ans, , comme son directeur général adjoint depuis 2015, , devrait rejoindre Azenta et continuer à diriger l’entreprise rachetée. «J’ai hâte de poursuivre notre mission de créer une technologie qui aide à sauver des vies à travers le monde», a commenté M. Provost.

Y a-t-il un risque que l’unité de production soit délocalisée aux États-Unis? Le ministre de l’Économie, (LSAP), a commencé à prendre contact avec les futurs nouveaux propriétaires et pourrait les rencontrer à l’occasion de son déplacement sur la cote est des États-Unis, en novembre.