Pour Raoul Mulheims, l’intérêt de KYC Manager est d’offrir une solution facilement intégrable dans les environnements des banques et des institutions financières. (Photo: Matic Zorman)

Pour Raoul Mulheims, l’intérêt de KYC Manager est d’offrir une solution facilement intégrable dans les environnements des banques et des institutions financières. (Photo: Matic Zorman)

Raoul Mulheims et Finologee annoncent une joint-venture avec la belge Harmoney dans KYC Manager, qui répond aux exigences des institutions bancaires et financières dans la connaissance de leurs clients dans le cadre de la lutte antiblanchiment et antiterroriste.

Entre son système PSD2 for Banks, utilisé par plus de 30 banques, établissements de monnaie électronique et de paiement, la plate-forme Digicash pour le compte de Payconiq et l’environnement de routage de messages télécoms et de micropaiement Mpulse, Finologee avait déjà de quoi faire à servir une centaine de banques et institutions.

En annonçant ce mardi une joint-venture avec la start-up belge Harmoney, née à Gand en 2016, les équipes de ajoutent une corde à leur arc: celle du «know your customer», qui répond aux exigences réglementaires sans avoir besoin de 12 mois pour être déployée.

«KYC Manager – c’est son nom – repose sur un large éventail de composants et d’API facilement accessibles qui permettent aux institutions financières de sélectionner des parcours et des modules pour créer des expériences personnalisées pour leurs clients et leurs employés», explique le communiqué, qui précise que les données liées au logiciel seront hébergées chez Finologee au Luxembourg.

«L’intégration de ces différents composants au sein de la plate-forme KYC Manager, déjà prête à l’emploi, permet aux clients de concevoir et de mettre en place des parcours numériques fluides, transparents et efficaces, allant de l’ouverture de comptes clients, en passant par la mise en place de campagnes de remédiation jusqu’à la gestion des données associées aux clients. Des campagnes de mise à jour, de révision périodique des données KYC, de contrôle en rapport avec des listes noires/listes de sanctions, et de couverture médiatique négative, ainsi que des vérifications d’inscription dans les registres de commerce et bases de données de sociétés peuvent également être intégrées à la solution.»

«Ce partenariat constitue la réponse appropriée aux défis actuels en matière de numérisation et d’optimisation, en fournissant un accès conforme aux solutions de connaissance du client prêtes à l’emploi de Harmoney, qui sont parfaitement intégrées avec nos propres API et composants KYC», assure Raoul Mulheims. «Il transformera radicalement les parcours des clients et la gestion du cycle de vie des données, notamment en ce qui concerne leur intégration, les mesures correctives et les autres processus antiblanchiment/KYC, et permettra d’améliorer l’expérience de tous les intervenants dans la chaîne.»

Pour le CEO d’Harmoney, Thomas Van Maele, cela permet à sa société, qui a déjà séduit «une importante compagnie d’assurance-vie située en Belgique qui a entrepris de numériser la gestion du cycle de vie lié à la connaissance du client et des interactions numériques avec plus de 200.000 clients finaux et 700 courtiers», de mettre un pied au Luxembourg.