La convention collective signée vendredi 21 avril est la première de l’histoire du LNS, créé en 2012. (Photo: OGBL)

La convention collective signée vendredi 21 avril est la première de l’histoire du LNS, créé en 2012. (Photo: OGBL)

La direction du Laboratoire national de santé (LNS) et le syndicat OGBL ont acté, vendredi 21 avril, l’introduction d’une convention collective pour cet établissement public ayant un statut de droit privé. Elle consacre plusieurs avancées en termes de salaires et d’acquis sociaux pour les 250 salariés de la structure.

Après trois ans de discussions, la première convention collective du Laboratoire national de santé a enfin été signée vendredi 21 avril. «Un moment historique», selon l’OGBL, pour les 250 salariés de cet institut pluridisciplinaire créé en 2012. Signée pour une durée de trois ans, elle s’appliquera de façon rétroactive au 1er janvier 2023, jusqu’au 31 décembre 2025, et instaure des avantages et des avancées notables pour les salariés. 

Grâce à cet accord, les salariés verront leur salaire augmenter en moyenne de 4,5%, avec un point indiciaire aligné sur celui de la fonction publique et de la Fédération des hôpitaux. «Les salariés percevront aussi un pécule de vacances de 512 euros bruts par an, ainsi qu’une prime unique de 500 euros bruts à la signature», annonce l’OGBL. Permanences indemnisées, introduction de chèques-repas et augmentation du nombre de jours de congés (de 28 à 32 jours) sont aussi prévues dans cette convention collective. 

Elle prévoit également «deux jours supplémentaires pour les salariés âgés d’au moins 50 ans et encore deux jours supplémentaires à partir de 55 ans. Un congé social de 40 heures par an ainsi que l’introduction de la préretraite progressive font également partie de l’accord», complète l’OGBL.