50 millions d’euros d’investissement, une capacité d’hébergement d’environ 300 personnes, une cinquantaine d’emplois... , aligne les chiffres impressionnants. Plusieurs élus locaux le voient d’ailleurs comme le moyen idéal de redonner du punch à l’offre touristique locale.
Mais il ne fait pas l’unanimité parmi la population. Un référendum purement consultatif mené le week-end passé a été assez clair: sur les 822 votants, 494 ne veulent pas du projet en l’état.
Avalisé par le ministère de l’Intérieur, le projet intéresse directement le gouvernement. Ne serait-ce que parce que, quand celui-ci a été présenté en juin 2018, la secrétaire d’État en charge de l’Économie, , avait expliqué qu’il bénéficierait d’une subvention à hauteur de 10%.
L’octroi d’aides et de subsides se fait dans un cadre légal bien défini et selon des critères clairs.
Pour sa part, l’actuel ministre du Tourisme, , membre du DP comme le bourgmestre de Weiswampach Henri Rinnen, recadre un peu les choses. «Mon rôle est de donner des aides à tous ceux qui sont actifs dans le secteur du tourisme et contribuent à son développement», rappelle-t-il à Paperjam. «Mais cela se fait dans un cadre légal défini et selon des critères clairs.»
Tous les prétendants sont donc mis sur un pied d’égalité. «En ce qui concerne Weiswampach, mon administration a bien reçu un dossier et elle est occupée à l’analyser», poursuit le ministre. «La décision se fera sur base de celui-ci et de critères purement objectifs. Comme le fait le ministère de l’Intérieur à un autre niveau.»
Une autonomie communale totale
Quant au référendum? «Nous sommes ici dans le cadre d’un dossier qui relève totalement de l’autonomie communale, qui est prévu sur des terrains communaux. J’attends maintenant un retour des élus locaux, des conclusions, par rapport au résultat du référendum. Mais la balle est dans leur camp», complète le ministre, qui estime à titre personnel qu’une initiative citoyenne est toujours une bonne chose, souvent l’occasion pour des mandataires d’entendre des réclamations de citoyens et d’éventuellement faire évoluer le projet concerné.