Ils ont fait leur entrée fin 2020 dans les et centres de consultation Covid, puis début 2021 dans les . Les voilà désormais en phase d’approche dans les et les salles de : les autotests Covid constituent un nouveau flux de déchets à gérer.
Si les poubelles dédiées aux déchets médicaux sont légion dans les hôpitaux et autres centres de consultation Covid, ce n’est pas le cas ailleurs.
«Généralement, les tubes tests peuvent être mis avec les déchets résiduels (dans un sac en plastique étanche)», indique la SuperDrecksKëscht (SDK) à Paperjam. L’organisme spécialisé dans la gestion des déchets organise des collectes aussi bien en collectivités et entreprises qu’à destination des particuliers. «En tout cas, la SDK n’est pas responsable des déchets autotests Covid, et nous ne pouvons pas accepter ceux-ci», ajoute son chargé de relations publiques, Thomas Hoffmann.
Les entreprises sont appelées à jeter les tests antigéniques avec les ordures non recyclables, qui finiront donc à l’incinérateur.
Pas question de laisser son test usagé au restaurant
Quant aux restaurateurs, qui devraient accueillir des clients en salle dès le 16 mai moyennant la réalisation d’un test sur place, la Fédération Horesca précise qu’aucune reprise des déchets n’est prévue par les professionnels de la restauration. «Les clients emportent leur test car ils sont tenus de le garder sur eux», indique son secrétaire général .
Une fois à la maison, ces tests antigéniques faits de plastique, de carton, mais aussi composés d’un réactif sont donc appelés à finir à la poubelle, alors que pourtant les pharmacies constituent théoriquement un point de collecte pour les dispositifs médicaux.
«En vue des conditions sanitaires actuelles et afin de protéger au mieux leurs employés et la patientèle, les pharmacies ne vont pas reprendre les autotests utilisés», renseigne Théodore Biewer, conseiller à la CLC.
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Les tests rapides s’ajoutent donc au flux de venus remplir nos poubelles depuis plus d’un an maintenant. Le distributeur du test rapide Covid Viro, l’entreprise luxembourgeoise Clean Biomedical, précise toutefois organiser une collecte des tests usagers positifs, mais uniquement à destination des clients professionnels.