Avec 3.341 nouvelles immatriculations en avril, le secteur automobile luxembourgeois a vu le nombre de nouvelles immatriculations chuter de 22,8% par rapport à avril 2021. Plus largement, avec 14.688 nouvelles immatriculations depuis le début de l’année, les données de la SNCA et du Statec montrent une baisse de 12,5% par rapport à 2021.

En mettant de côté le mois d’avril 2020, largement impacté par le premier confinement, il faut remonter en 1993 pour connaître un mois d’avril plus mauvais.   

Les raisons de cette baisse sont multiples et différentes selon les constructeurs. Certains subissent toujours les effets de la pénurie de puces électroniques et des difficultés d’approvisionnement pour les chaînes de montage alors que d’autres, notamment les constructeurs allemands, subissent de plein fouet les effets de la guerre en Ukraine, pays où se fournissent les constructeurs en câblage.

Belle performance de Peugeot

Dans le détail des chiffres de la SNCA, consolidé par le Statec, le mois d’avril a été dominé par Peugeot. Avec 397 nouvelles immatriculations, le constructeur français prend la tête du classement au Luxembourg, habituellement occupée par Volkswagen. Avec 275 nouvelles immatriculations sur la même période, le constructeur allemand est seulement quatrième position de ce classement mensuel, derrière BMW (345 unités en avril) et Mercedes (493 unités).

Avec cette bonne progression en avril, Peugeot affiche 1.244 nouvelles immatriculations depuis le début de l’année et se place en troisième position au Luxembourg. Devant, Volkswagen reste la marque préférée du pays avec 1.584 nouvelles immatriculations. Mercedes reste en embuscade avec 1.429 nouvelles immatriculations.

Derrière, le «premium» allemand reste toujours une référence au Grand-Duché. BMW affiche 1.186 nouvelles immatriculations alors qu’Audi en compte 1.179.

L’hydride dépasse le diesel

Toujours depuis le début de l’année, les motorisations essence représentent 35,4% des nouvelles immatriculations. Le volume des motorisations diesel continue de diminuer et elles ne représentent plus que 23,4% des nouvelles immatriculations.

Le volume des nouvelles immatriculations électrifiées a dépassé celui du diesel. L’ensemble des motorisations hybrides représentent 26,9% des nouvelles immatriculations.

Dans le détail des hybrides, les automobilistes semblent privilégier la combinaison de l’essence et de l’électrique. Ainsi, 42% des nouvelles immatriculations électrifiées disposent d’une motorisation couplant l’essence à l’électricité (non rechargeable). Et 31,4% des nouvelles immatriculations hybrides sont des hybrides rechargeables combinant l’essence à l’électricité.

Le volume des nouvelles immatriculations 100% électrique depuis le début de l’année représente 14,3% des nouvelles plaques jaunes.