Selon les premiers retours des concessionnaires du pays, la  a été bonne. Même si l’affluence dans les concessions a été, , plutôt calme, notamment en semaine, le volume des ventes est pour le moment très satisfaisant. «Il n’y a plus la même affluence comme en 2002, date de mon premier Autofestival, où les concessions ne désemplissaient pas. L’affluence est aujourd’hui différente, mais avec des visiteurs qui se déplacent en concession avec l’intention d’acheter. Cela se constate dans les chiffres avec un nombre de bons de commande en légère hausse par rapport à l’année dernière», souligne , COO de Losch Luxembourg.

À Mersch, au sein de la concession Schmitz, le spécialiste BMW est également très satisfait, notamment de la seconde partie du festival. «La première semaine a été relativement calme, mais un virage s’est opéré en seconde semaine où il y a eu un véritable déclic avec une augmentation du nombre de visiteurs en concession. Au niveau des bons de commande, là aussi, nous sommes sur les mêmes niveaux que l’année dernière. Au final, nous sommes très contents», assure Isabelle Blum, responsable des ventes.

Toujours chez BMW, a fait le plein en matière d’affluence. «Il y a sans aucun doute un effet de nouveauté, un grand nombre de visiteurs voulaient découvrir . Nous avons eu beaucoup de monde sur les week-ends et des moments plus calmes en semaine. Nous avons eu un public nettement plus qualifié et informé. Ils savent ce qu’ils veulent et se posent encore des questions sur l’électrification. Mais, globalement, nous sommes également satisfaits des niveaux de ventes dans le contexte actuel», indique Olivier François, responsable communication de la concession.

À Bertrange, du côté d’Autopolis, où les conditions de l’Autofestival sont également prolongées jusqu’à la fin du mois, l’affluence a été au rendez-vous. «On a constaté une augmentation de 28% des visiteurs en concession. Peut-être en raison de et des nombreuses nouveautés dans les marques que l’on commercialise. À Diekirch, l’affluence a été un peu plus difficile, contrairement à Esch où l’affluence a été très intéressante», explique , CEO d’Autopolis. «Au niveau des bons de commande, on voit que le marché est en réflexion. Les clients comparent puis reviennent. On prend le temps de répondre aux questions sur l’électrification et l’on a même engagé trois pilotes pour aider nos clients à apprécier les spécificités d’une électrique par rapport à une thermique», souligne encore Marc Devillet.

«On a très bien travaillé, notamment lors du dernier week-end avec un très bon samedi. Nous avons quand même eu pas mal de monde dans les showrooms même si cela n’a plus rien à voir avec les éditions que l’on a pu connaître il y a plusieurs années. Mais en définitive, nous sommes sur les mêmes niveaux de ventes que l’année dernière, même mieux, notamment pour Peugeot, Nissan ou encore Kia», explique , directeur de Car Avenue Luxembourg.

S’il est encore trop tôt pour confirmer les tendances de ce début d’année, les concessionnaires semblent unanimes pour dire que les nouveautés ont attiré les regards tout comme les modèles électriques. Pour autant, le 100% électrique interroge encore beaucoup le consommateur. Ceux qui font ce choix optent pour un leasing privé qui présente des mensualités parfois très intéressantes tout en évitant les craintes autour de la valeur de revente d’une motorisation qui connaît une évolution technologique extrêmement rapide.

La demande de voitures à moteur thermique reste très forte, d’autant que le prix des modèles électriques reste encore très élevé.